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ou encore le petit néo-baroque Renaud (1973) provenant de l'ancien Carmel, remonté dans l'église de la paroisse Saint-Yves en 2009

L'orgue Paul-Marie Koenig (1936) de l'église Sainte-Anne de Robien, à l'origine dans la chapelle des frères du Sacré-Coeur, injouable depuis des années.

Et aussi l'orgue Debierre-Gloton (1843) de la grande chapelle des sœurs du Saint-Esprit, qui n'est pas ouverte au public.

L'orgue du lycée Saint-Charles, du facteur Didier (1899), rarement utilisé. Un court extrait dans cette vidéo.

L'orgue  de l'église Sainte Thérèse, Cavaillé-Coll opus 697 (1897) importé par la maison Pléyel pour être à l'origine un instrument privé, avant d'être remonté à son emplacement actuel dans les années 30.

Et dans l'agglomération de Saint-Brieuc:

Grand-Orgue Bourdon 16' Bourdon 8' Montre 8' Prestant 4' Doublette 2' Plein-jeu 5 rangs Cromorne

Positif Cymbale Cor de nuit 8' Flûte 4' Nasart 2' 2/3 Quarte de nasard 2' Tierce 1' 3/5 Voix céleste 8' Salicional 8'

Récit Hautbois-basson 8' Clairon harmonique 4' Basson 16'

Pédalier Quinte 5' 1/3 Soubasse 16' Bourdon 8' Flûte 8' Flûte 4' Cromorne

L'orgue Koenig (1966), tranformé par Renaud (1985) de l'église Notre-Dame du Bon-Voyage à Binic.

Dans l'église Saint-Pierre de Pordic, un orgue néo-baroque construit vers 1985 par un particulier, Henri Fouilleul, pour son usage personnel, puis acquis par la paroisse. Cet orgue n'ayant pas l'ampleur suffisante pour l'édifice on lui a adjoint en 2015 un clavier numérique et de puissantes enceintes, augmentant ses possibilités en portant à 34 le nombre des jeux de cet instrument hybride.

L'orgue Klaus (1867) transformé, provenant de l'ancienne chapelle des Ursulines en 1909, de la collégiale Notre-Dame de Quintin


L'orgue Merklin (1901) de l'église Saint-Michel de Saint-Quay-Portrieux, augmenté à partir de 1957 par Mack père, Koenig, Héry, puis par Renaud en 1972 et relevé par Robert et Frères en 2011. On peut l'écouter sous ce lien.

Dans la même commune, mais dans l'église d'Étables-sur-Mer, un des 5 polyphones Debierre en Côtes d'Armor (1907 - opus 227) où les tuyaux les plus graves – donc les plus longs et volumineux- sont munis de un, deux ou trois clapets (un peu comme les clefs des notes graves du saxophone). Ainsi, seul un tuyau permet de jouer autant de notes que de clapets (deux ou trois) alors que dans un grand orgue, chaque note fait sonner un seul tuyau. Les notes à clapet sont judicieusement choisies parmi celles qui se trouvent rarement être jouées simultanément. Cela permet d'avoir un instrument aussi compact qu'un gros harmonium. Les autres polyphones du département se trouvent se trouvent à Plénée-Jugon, Saint-Nicolas-du-Pélem, Plouézec et Téguier. Vous pouvez entendre une orgue polyphone Debierre assez semblable aux nôtres sur cette vidéo.



L'orgue des frères Mack (1972) de l'église Saint-Aubin à Yffiniac

Pour conclure

Il n'est plus à Saint-Brieuc mais était dans sa cathédrale jusqu'en 1848, l'orgue acquis en Angleterre en 1560, puis remonté et revu par Cavaillé-Coll dans l'église Sainte-Catherine de la Roche-Derrien.

Il ne se trouve pas non plus à Saint-Brieuc, mais c'est le fleuron des orgues des Côtes d'Armor,  l'orgue Robert Dallam (1653) de l'église Saint-Brandan à Lanvellec qui est chaque année, en fin d'été, le pivot autour duquel s'articule un festival dont la renommée s'étend bien au delà de la Bretagne. À écouter ici et encore là.

Coups de chapeau

En supplément, je tiens à saluer quelques belles initiatives privées dans notre département.
- L'orgue de Saint-Méloir-des-Bois
Lorsque l'anglais John Davey, organiste de l'église anglicane de Dinard a appris que la chapelle Saint Luc, dépendant de l'hôpital de Leicester allait être démolie et que son orgue allait être envoyé à la décharge, il a formé le rêve fou de sauver cet instrument dont les sons avaient bercé son enfance. Ayant obtenu toutes les autorisations nécessaires et aidé par son  père il a démonté l'instrument, construit en 1890 par Joshua Porrit, l'a transporté en France et remonté à ses frais et avec l'aide d'Alan Jones autre anglais établi dans la région, dans l'église de la petite commune de Saint-Méloir-des-Bois, qui n'en avait pas. Depuis ce petit orgue de 11 jeux, typiquement anglais et bien entretenu, se fait entendre lors de concerts et le jour de la Saint-Méloir, l'église n'étant plus guère fréquentée le reste du temps. À découvrir sur FaceBook.