Louis I de FRANCIE a également été marié à Theudelinde de SENS
2°
Ermentrude d'ORLÉANS est la fille de
Eudes d'ORLÉANS comte d'Orléans († 834) et de
Engeltrude de FÉZENSAC
3°
Richilde de PROVENCE ou
Richilde d'ARDENNES est peut-être la fille de
Bivin de VIENNE comte d'Ardennes, abbé laïc de Gorze et peut-être comte de Metz (842-864)
4°
Aethelwulf d'ANGLETERRE, est le fils de
Egbert de WESSEX (760 - 839), Roi de Wessex & Anglo-Saxons de 802 à 839 et de
Redburga...
Portrait d'Egbert dans un manuscrit du XIIIe siècle
Egbert meurt en 839 et est
enterré dans la cathédrale de Wincester. Son testament, d'après le
résumé qui en est fait dans celui de son petit-fils
Alfred le Grand, ne laisse de terres qu'aux hommes de sa famille, afin que la maison royale ne les perde pas par mariage.
Châsse mortuaire de la cathédrale de Winchester censée contenir les restes d'Egbert.
5°
Conrad I de BOURGOGNE est le fils de
Welf d'ALTDORF (775 - 824), seigneur d'Altdorf et de Ravensburg en Bavière du IXe siècle et de
Heilwich de SAXE (vers 775 - 838)
Welf Ier d'Altdorf
6°
Boson V de PROVENCE est le fils de
Bivin de METZ (825) peut-être comte de Metz, comte de Vienne.
C'est un personnage très mal connu et dont l'ascendance reste obscure,
malgré plusieurs hypothèses. D'après René Poupardin il est nommé abbé
laïc de Gorze par Lothaire II, entre le 28 septembre 855 et le 8
juillet 8567. En 857, il apparaît dans deux chartes avec le titre de «
comte et abbé de Gorze »8. Mais ayant semble-t-il laissé péricliter
cette abbaye et toléré le relâchement de la discipline, il doit la
céder en 863, à l'initiative de l'archevêque de Metz Advence, à un
clerc du nom de Betton. Cette charte est la dernière que l'on possède
sur lui.
Certains indiquent qu'il est encore en vie en 865 et d'après l'évêque
Hincmar de Reims, son contemporain, il était décédé en 86910. Bivin
serait donc mort entre 865 et 869.
et peut-être de
Richilde de BOURGOGNE (825) ou en tous cas à une fille de
Boson de BOURGOGNE.
Certains historiens, comme Pierre Riché, s'accordent à en faire le père de :
- Richard II de BOURGOGNE dit Richard le Justicier, fondateur de la première maison des ducs de Bourgogne.
- Boson V de PROVENCE, roi de Burgondie restaurée
- Richilde d'ARDENNES, concubine et seconde épouse (870) du roi de France Charles II le Chauve.
7°
Ermengarde d'ITALIE est la fille de
Louis II d'ITALIE
"le Jeune" (822 - Milan 12 août 875) roi d'Italie en 844, Empereur
d'occident en 850, Roi de Provence et de Bourgogne en 863 et de
Engelberge Impératrice d'Occident, Reine d'Italie (830 - † entre 896 et 901) dont les origines n'ont pu être établies clairement.
Veuve, elle devient religieuse en rejoignant l'abbaye Saint-Sauveur de
Brescia en 86812, où elle succède à sa fille Gisèle. En 880, son gendre
Boson se proclame roi en
Provence et l'empereur Charles le Gros soupçonne Engelberge de le
soutenir, aussi la fait-il enfermer dans un couvent en Alémanie, pour
lui permettre de revenir en Italie en 882, après la défaite de
Boson.
Elle favorise l'accession de son petit-fils Louis à la royauté, avant
de se retirer dans l'abbaye Saint-Sixte de Plaisance en 896
Détail de la gaine de l'épée impériale représentant Louis le Jeune
8°
Burchard I de SOUABE est le fils de
Albert II de THURGOVIE, comte de Thurgovie
9°
Gisèle de FRIOUL est la fille de
Béranger I d'ITALIE, marquis et roi d'Italie
10°
Boson d'ARLES est le fils de
Thibaud I d'ARLES (860 - 887), comte de Vaison et de
Berthe de LOTHARINGIE (886 - 925)
11°
Wilha de BOURGOGNE est la fille de
Rodolphe I de BOURGOGNE Comte d'Auxerre, roi de Bourgogne (871 - 912) et de
Willa I de PROVENCE; dont:
- notre Rodolphe I de BOURGOGNE
- notre Wilha de BOURGOGNE épouse de Boson d'ARLES
- Louis de BOURGOGNE
- Walrade de BOURGOGNE
12°
Cunégonde de FRANCE est la fille de
Louis II de FRANCE dit le Bègue né le 1er novembre 846, mort le 11 avril 879 à Compiègne, à 32 ans. Roi des Francs (877-879)
Louis II le Bègue
Après avoir été roi d'Aquitaine, nommé par son père en 867, il devient
roi des Francs après la mort de ce dernier survenue le 6 octobre 877.
Son accession au trône est contestée par plusieurs seigneurs et même
par l'impératrice Richilde, seconde épouse de son père. Afin de se
rallier des partisans, Louis prodigue alors de nombreux cadeaux et
promesses, et finalement Richilde elle même consent à sa succession. Le
8 décembre 8774, il est couronné et sacré par l'archevêque Hincmar de
Reims dans la chapelle palatine de l'abbaye Saint-Corneille de
Compiègne. Son autorité va cependant rester très faible.
Bien que sacré une deuxième fois par le pape Jean VIII, lors du concile
de Troyes en septembre 8785, il demeure un roi sans pouvoir, dominé par
la puissance de l'aristocratie. Le Ier novembre de cette même année à
Fouron près de Liège, il a cependant la sagesse de conclure avec son
cousin Louis de Saxe un accord qui confirme le partage de la
Lotharingie effectué par leurs pères en 870 au Traité de Meerssen.
De santé fragile, Louis meurt le 11 avril 879 alors qu'il s'apprétait à
lancer une expédition pour soumettre Bernard Plantevelue, comte d'Autun
et de Mâcon, qui s'était déclaré rebelle.
Marié à
Adélaïde de FRIOUL (ou de PARIS) (855 - 901), il est père de:
- Louis III de FRANCE, mort en 882, roi de Francie occidentale (879-882)
- Gisèle de FRANCE qui épouse Robert de TROYES, dit Porte Carquois
- Carloman II, décédé en 884, roi de Francie occidentale (879-884)
- Hildegarde de FRANCE
- Ermentrude de FRANCE (v.875-† ap.890)
- notre Charles III de FRANCE
- Cunégonde de FRANCE
Le mariage d'Adélaïde est attaqué par Ansgarde de Bourgogne et ses deux
fils, qui n'hésitent pas à l'accuser d'adultère. Au terme d'un long et
difficile procès, Adélaïde finit par l'emporter et son fils Charles le
Simple, né en 879, est reconnu comme enfant légitime et seul héritier
de la couronne de France, d'autant plus que Louis III (882) et Carloman
II (884) meurent tous deux sans postérité. Charles le Simple étant trop
jeune pour régner, le royaume est alors confié à l'empereur Charles III
le Gros, puis au comte Eudes Ier de Paris.
En 898, Adélaïde assiste à l'avénement de son fils Charles III le
Simple et meurt à Laon un 18 novembre d'une année autour de 901.
Du premier mariage de
Louis II de FRANCE avec Ansgarde de BOURGOGNE, épousée secrètement en 862, puis répudiée, nous ne connaissons pas d'enfants.
Louis II et Adélaïde de Paris
13°
Foulques I d'ANJOU est le fils de
Ingelger...
14°
Lambert II de NANTES est le fils de
Lambert I de NANTES comte de Nantes, Duc de Spolète (775 - 837) et de
Théodrate d'ITALIE
15°
Rotrude de FRANCIE est la fille de
Lothaire I de GERMANIE et d'
Ermengarde de TOURS, que l'on retrouve à pluseiurs reprises car ils sont également parents de
Louis II d'ITALIE et de
Lothaire II de LOTHARINGIE
16°
Thierry II de SAXE
est le fils de
Immed de SAXE (830 - 891), aussi connu sous le nom de Théodoric Ier de RINGELHEIM comte de Saxe, et de
Mathilde de SAXE (840 - 915)
17°
Fromond de BAUGÉ est le fils de
Hugues de BAUGÉ
18°
Etienne I de THIERN est le fils de
Jean CHEVRIER écuyer, seigneur de Couday et de Laleu
À la 35ème génération:
1°
Louis I de FRANCIE est le fils de
Charles I de FRANCE, dit
Charlemagne,
Roi de Francs (768 -814) Empereur d'Occident (1000-814) né un 2 avril
742 ou 747 et décédé le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle.
Aix-la-Chapelle: trône de Charlemagne
Après la mort de Pépin le Bref, le 24 septembre 768, ses deux fils
Charles (futur Charlemagne) et Carloman sont élus rois le 9 octobre 768
par une assemblée populaire. Charles se voit attribuer la partie de
territoire que possédait son père, et Carloman le royaume de leur oncle
Carloman, frère de Pépin le Bref. En 770, son frère refusant de
l'aider, Charles est seul à combattre et à remporter une victoire
complète sur les peuples d'Aquitaine aux velléités d'indépendance. En
771, soit après un peu plus de trois années de règne et de paix
relative entre les deux frères, Carloman meurt au palais carolingien de
Samoussy, tout près de Laon. Dès le lendemain de sa mort, Charles
s'empare du royaume de son frère en usurpant l'héritage de ses neveux.
Gerberge, la veuve de Carloman, se réfugie en Italie, avec ses fils et
quelques partisans. À l'âge de vingt-neuf ans, Charles est alors élu
souverain de tout le royaume franc.
Pendant tout son règne, il tente de les fidéliser par tous les moyens
ses vassaux: en leur faisant prêter serment, en leur allouant des
terres (seule richesse de l'époque) qu'ils doivent lui restituer à leur
mort, en envoyant des missi dominici pour les contrôler et pour
surveiller ce qui se trame à travers son empire. Pour pérenniser son
empire naissant, il doit chaque année convoquer son armée (les
historiens l'estimant de 10 000 à 40 000 hommes) lors du champ de mai
et la lancer vers de nouvelles conquêtes, chaque vassal devant apporter
son équipement et ses vivres pour trois mois
Une fois seul maître du royaume franc, il agrandit son royaume vers le
nord et l’est (Bavière, Saxe, Frise), vers l’ouest (Bretagne) et vers
le sud (nord de l’Èbre en Espagne en 778, établissant des marches). Il
fait, à partir de 772, une guerre acharnée aux Saxons, qui, commandés
par Widukind, lui opposent une vigoureuse résistance : il n'achève de
les soumettre qu'en 804 ; il se voit même contraint, pour prévenir
leurs révoltes, d'en déporter un certain nombre.
À l'avènement de Charlemagne, l'Italie a, depuis la reconquête
byzantine par Justinien en 535, été envahie progressivement (mais dans
sa quasi totalité) par les Lombards. La papauté est toujours sous
tutelle de l'Empire byzantin qui possède toujours les territoires
autour de Rome. Cependant, accaparé par sa lutte contre l'expansion de
l'empire musulman, le basileus n'a plus les moyens de protéger Rome
menacée par les Lombards. S'affranchissant de la tutelle byzantine, la
papauté se tourne donc vers les Francs. En 774, Charlemagne intervient
et défait Didier, roi des Lombards qui menace de nouveau le pape, et
s'empare de ses États. L'exarchat byzantin de Ravenne n'est tombé que
23 ans plus tôt et c'est donc une région très cultivée qui passe sous
domination franque32.
En 778, Charlemagne intervient en Espagne et, malgré un échec subi de
la part des Vascons à Roncevaux par son arrière-garde que commande
Roland, présenté comme son neveu dans la célèbre chanson de geste qui
porte son nom, il remporte plusieurs victoires sur les Sarrasins et
réussit à conquérir une partie de la Catalogne.
Le peuple, d'origine celtique, de Bretagne considère le roi des Francs
comme un monarque étranger, et lui résiste de manière acharnée. En 786,
Charlemagne envoie des forces considérables ravager la Bretagne, sans
toutefois parvenir à la soumettre. Il essaye à nouveau en 799 puis en
811, mais à chaque fois sans succès.
En 788, il s'attaque à Tassillon, duc de Bavière, qui conspire contre
lui avec les Saxons. Il le réduit à l'impuissance et ajoute ses États à
son empire.
En 791, avec l'aide de son fils Pépin d'Italie, il mène contre les
Avars une première expédition. En 795, il réussit à s'emparer de leur
camp retranché, le Ring avar, avec un trésor considérable, fruit de
plusieurs dizaines d'années de pillage. En 805, les derniers Avars
rebelles sont définitivement soumis.
Le jour de Noël de l'an 800, Charlemagne est couronné empereur
d'Occident par le pape Léon III, à Rome, à la basilique Saint-Pierre.
Mais l'empire byzantin refuse de reconnaître le couronnement impérial
de Charlemagne, le vivant comme une usurpation. Charles et ses
conseillers objectent que l'empire d'Orient étant tombé aux mains d'une
femme, l'impératrice Irène de Byzance, cela équivaut à une déshérence
pure et simple du titre impérial, qui ne peut être assumé que par un
mâle. Avec le traité de paix d’Aix-la-Chapelle en 812, l’empereur
d'Orient Michel Ier Rhangabé daigne accepter vraiment de reconnaître le
titre impérial de Charlemagne et de ses successeurs, et encore, en
utilisant des formules détournées évitant de se prononcer sur la
légitimité du titre, telles que : « Charles, roi des Francs (...), que
l'on appelle leur empereur ».
Au lendemain de sa mort en 814, son vaste empire est borné à l'ouest
par l'océan Atlantique (sauf la Bretagne), au sud, par l'Èbre, en
Espagne, par le Volturno, en Italie ; à l'est par la Saxe, la rivière
Tisza, les contreforts des Carpates et l'Oder ; au nord par la
Baltique, le fleuve Eider, la mer du Nord et la Manche.
Empire de Charlemagne (d'après Wikipedia)
Charlemagne épouse
Hildegarde de WINSCHAU comtesse de Vingzau (757 - 783). Dont:
Charlemagne et son fils Louis le Pieux, miniature des Grandes Chroniques de France, France, Paris (BnF Français 73, fol. 128v)
Ainsi notre famille descend elle au moins quatre fois de
Charlemagne.
Aix-la-Chapelle: chasse de Charlemagne
2°
Judith de BAVIÈRE est la fille de
Welf I de BAVIÈRE, comte de Bavière (778 - 824) et de
Heilwich de SAXE, abbesse de Chelles (vers 785 - 838). Dont:
- notre
Judith de BAVIÈRE
- Conrad I WELF (805 - 863) qui épouse Adélaïde d'Alsace (815- 8852)
Nous avons vu (5° génération précédente que
Heilwich de SAXE avait également été mariée à
Welf d'ALTDORF et mère, entre autres, de:
3°
Ermengarde de HESBAYE est la fille de
Ingramm de HASPENGAU (735 - 778), comte de Haspengau et Hesbaye et de
Landrée d'HERBAUGES (775 - † 778 à seulement 23 ans)
4°
Engeltrude de FÉZENSAC est la fille de
Leuthard I de PARIS Comte de Fézensac († 811) et de
Grimeut d'ALSACE
5°
Egbert de WESSEX est probablement le fils de
Ealhmund de WESSEX, roi de Kent (par sa femme), décédé en 827 et de
... de KENT
6°
Welf d'ALTDORF est le fils de
Rothard d'ARGENGAU et de Ermenane... Dont:
7°
Heilwich de SAXE est peut-être la fille de
Wittekind I de SAXE,
roi de Saxe (755 - 7 janvier 810), l'un des plus obstinés
opposants à la christianisation de son peuple, ce qui fait également de
lui l'un des principaux adversaires que
Charlemagne rencontra durant
ses campagnes pour étendre le royaume des Francs et de
Svatana de SAXE, duchesse de Saxe (vers 755). Dont:
- Hasala de SAXE (773)
- Wigbert de RINGELHEIM
- notre Heilwich de SAXE
D'un autre mariage avec
Geva de VESTFOLD, il aura:
- Wilpert I de SAXE (805 - 825)
8°
Richilde de BOURGOGNE est la fille de
Boson de BOURGOGNE Comte d'Arles (800 - 855)
9°
Louis II d'ITALIE
"le Jeune" est le fils de
Lothaire I de GERMANIE empereur d'Occident de 840 à 855 (795 - Prüm 855) fils de
Louis I de FRANCIE, époux de
Ermengarde de TOURS (804 - 851) que nous avons déjà rencontrés comme parents de
Rortrude de FRANCIE épouse d'
Othon II de LEBARTEN et de
Lothaire II de LOTARINGIE
Lothaire I de Germanie
10°
Thibaud I d'ARLES est le fils de
Hubert d'ARLES Duc de Bourgogne Trajurane (830 - 864)
11°
Rodolphe I de BOURGOGNE est le fils de
Conrad II de BOURGOGNE, comte d'Auxerre et duc de Bourgogne Transjurane de 859 à 864 date à laquelle il fut destitué, (835 - Nancy 881) et de
Walrade de WORMSGAU
12°
Willa I de PROVENCE est la fille de
Bozon V de PROVENCE Roi de Provence (844 -887) et
Ermengarde d'ITALIE reine d'Arles et de Provence (852 - 896) fille de
Louis II d'ITALIE que nous venons de voir.
13°
Louis II de FRANCE dit le Bègue est, nous l'avons vu, le fils de
Charles II de FRANCE et de
Ermentrude d'ORLÉANS. Il est donc le frère de
Judith de FRANCE reine de Wessex puis comtesse de Flandre et de
Rothilde de FRANCE épouse de
Roger du MAINE
14°
Adélaïde de FRIOUL est la fille de
Adlhard de PARIS (vers 830) comte du palais, comte de Paris
15°
Lambert I de NANTES est le fils de
Lambert I de NANTES comte de Nantes, Duc de Spolète (775 - 837)
À la 36ème génération:
1°
Charles I de FRANCE est le fils de
Pépin III de FRANCE
dit le Bref (715 - 24 septembre 768) Maire du palais de Neustrie et de
Bourgogne, qui nait en novembre 751, dépose Childéric III, puis se fait élire
roi des Francs, au champ de mai à Soissons. Ce sera la fin de la
dynastie mérovingienne et le début de la carolingienne...
Le pape Etienne II couronne Pépin le
Bref - Childéric III est déposé. Grandes Chroniques de France .
Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris.
Gisant de Pépin le Bref dans la basilique de Saint-Denis
... et de
Berthe (ou Bertrade) de LAON, dite Berthe au Grand Pied (Laon - Choisy- au-Bac 12 juillet 783). Dont:
- Charles Ier dit le Grand ou Charlemagne (2 avril 742 ou 748-† 814), roi des Francs (768), roi des Lombards (774), empereur d'Occident (800).
- Carloman Ier d'AUSTRASIE
(751-†4 décembre 771 à Samoussy, Aisne ), roi des Francs (768), roi
d'Alémanie, de Provence, de Bourgogne, de Septimanie et d'Aquitaine.
- Gisèle (757-811), abbesse de Chelles
- Pépin (756-762)
- Berthe
- Rothaïde
- Adélaïde
Gisant de Bertrade de Laon à la basilique de Saint-Denis, France
2°
Hildegarde de WINSCHAU est la fille de
Gérold I de WINSCHAU (ou de VINTZGAU) Comte de Vintzgau (725) et de
Emma d'ALÉMANIE (729 - 799). Dont:
- notre Hildegarde de WINSCHAU (758 - † 783), épouse de Charlemagne.
- Udalrich ou Odalric, comte en Alsace, en Breisgau et en Pannonie.
- Gérold († 799), préfet de Bavière.
- Probablement aussi Adrien († après le 10 novembre 821), comte d’Orléans, comte palatin, épouse Waldrade. Filiation incertaine.
3°
Welf I de BAVIÈRE est le fils de
Isembart II d'ALTDORF (735 - 805) et de
Hermengarde de FRANCE, que certains généalogistes québecquois donnent pour fille de
Pépin III de FRANCE dit le Bref, mais je n'ai pas trouvé de sources le confirmant
5°
Heilwich de SAXE est fille de
Wittekind I de SAXE dit le Grand, roi de Saxe (vers 755 - 7 janvier 810) et de
Svatana de SAXE, duchesse de Saxe.
D'un autre mariage avec
Geva de VESTFOLD il a été père de:
- Wilpert I ou Egbert de SAXE, grand père de Othon I de SAXE dit l'Illustre, que nous avons déjà rencontré.
6°
Boson de BOURGOGNE (800 - 855) est le fils de
Boson de BOURGOGNE (770)
7°
Lothaire I de GERMANIE est le fils de
Louis I de FRANCIE et de
Ermengarde de HESBAYE, déjà rencontrés
8°
Ermengarde de TOURS est la fille de
Hugues II de TOURS "le Peureux" Ambassadeur du Roi de France Comte de Tours et Sundgau et de
Ava de MORVOIS d'ALSACE
Dont:
- notre
Ermengarde de TOURS, comtesse de Tours (804 - 851), épouse de
Lothaire de GERMANIE parents de:
• Rortrude de FRANCIE, épouse de Othon de LEBARTEN
- Hugues III, de TOURS comte de Tours dit Le Méfiant (810 - 837)
- notre
Adélaïde de TOURS, princesse d' Alsace (815 - 882)
7°
Hubert d'ARLES est la fils de
Boson de BOURGOGNE (800 - 855) et petit-fils du
Boson de BOURGOGNE (770) que nous venons de rencontrer
8°
Conrad II de BOURGOGNE est le fils de
Conrad I de BOURGOGNE Comte d'Auxerre, décédé le 26 mars 866 et de
Adélaïde de TOURS, dite aussi Adélaïde d'ALSACE, Héritière de Tours, (815 - 882), dont:
- Welf II d'ALTDORF († 858)
- Hugues l'Abbé (v. 830- † 886) abbé de Saint-Germain d'Auxerre, de
Noirmoutier, de Saint-Riquier, de Saint-Bertin et de Saint-Martin de
Tours, archevêque de Cologne de 864 à 870.
- notre Conrad II de BOURGOGNE († 876), comte d'Auxerre, duc de Bourgogne Transjurane
- Judith de BOURGOGNE, épouse d'Udo de Neustrie
- Probablement Emma de BOURGOGNE, épouse de Robert le Fort
9° nous avons vu que
Bozon V de PROVENCE etait le fils de
Blivin de METZ et de
Richilde de BOURGOGNE
10°
Ermengarde d'ITALIE reine d'Arles et de Provence (852 - 896) est la fille de
Louis II d'ITALIE que nous avons déjà rencontré
11°
Charles II de FRANCE est, nous l'avons vu, le fils de
Louis I de FRANCE et de
Judith de BAVIÈRE
12°
Ermentrude d'ORLÉANS, nous l'avons vu, est la fille de
Eudes d'ORLÉANS et de
Engelgtrude de FÉZENSAC
13°
Richilde d'ARDENNES, nous l'avons vu, est la fille de
Blivin de METZ et de
Richilde de BOURGOGNE
14°
Adlhard de PARIS est le fils de
Wulfhard de FLAVIGNY, comte et de
Suzanne de PARIS
15°
Lambert I de NANTES est le fils de
Guy de NANTES dit également "Guy d'ALSACE" (752 - 818) comte de Nantes, Duc de Spolète
À la 37ème génération:
Nous retrouvons en grande partie les mêmes personnes:
1°
Pépin III de FRANCE est le fils de
Charles MARTEL,
Duc des Francs de 717 à 741 (688 - Quierzy-sur-Oise 22 octobre 741),
qui signa l'arrêt de la conquète musulmane en France et de
Chiltrude de THURGOVIE (667 - 724). Il est le frère de
Carloman d'AUSTRASIE (714 - 754) et le demi-frère de
Aude de FRANCIE, épouse de
Thierry d'AUTUN
À la mort en 714 de Pépin de Herstal dit Pépin le Jeune, son fils Charles (appelé
Charles Martel plus
tard) fut tout désigné pour reprendre la charge de maire du palais
qu'occupait le défunt, ses deux demi-frères Drogon de Champagne et
Grimoald II étant eux aussi morts. Mais aux yeux de Plectrude, la
première épouse de Pépin de Herstal, Charles était considéré comme un
enfant illégitime parce que né d'Alpaïde, une autre uxor nobilis et
elegans (épouse noble et élégante) que Pépin avait prise bien qu'étant
déjà marié. Plectrude fit donc tout pour l'écarter du pouvoir et
préserver l'avenir de son petit-fils Théodebald (ou Thibaut, Thiaud),
le fils de Grimoald II, âgé de six ans à peine, et l'héritier légitime.
Elle fit donc enfermer
Charles.
Mais c'était sans compter sur l'opinion des différentes provinces du
royaume, qui n'acceptèrent pas de voir une femme les diriger ; les
révoltes commencèrent alors à éclater, d'abord en Neustrie en 715,
lorsque Rainfroi (Rainfroy ou Ragenfred), maire du palais de Neustrie,
battit l'armée de Plectrude en forêt de Cuise, et mena ses troupes
jusqu'aux abords de la Meuse. Ce fut ensuite le peuple du Nord de
l'Italie qui se souleva et se rallia à la Neustrie. Puis ce fut au tour
des Saxons et des Austrasiens …
C'est à ce moment que Charles parvint à s'évader (715), et à prendre la
tête des révoltés d'Austrasie. Il dut tout d'abord affronter les
Neustriens de Chilpéric II et de Rainfroi : après deux batailles
victorieuses (Amblève - 716, Vinchy - 21 mars 717), il les repoussa
jusqu'à Paris. Puis il se dirigea vers Cologne, que Plectrude avait
choisie pour s'installer avec son petit-fils. Celle-ci n'eut d'autre
option que de reconnaître sa défaite et de livrer la mairie d'Austrasie
à Charles
En 732, il affronta les armées omeyyades du gouverneur (émir)
d'Al-Andalus Abd el Rahman. En effet, depuis 711, les Arabes occupaient
la péninsule Ibérique, et poursuivaient progressivement leur avancée
vers le Nord, au-delà des Pyrénées, si bien qu'à partir de 725, ayant
déjà conquis le Languedoc, ils s'emparèrent de la vallée du Rhône,
mettant à sac la ville d'Autun (le 22 août 725), et assiègeant sans
succès, en territoire franc, la ville de Sens.
Suite à l'intervention du duc d'Aquitaine, Eudes, qui les arrêta une
première fois à Toulouse, en 721, les premières tentatives furent
repoussées. Fort de sa victoire, le duc d'Aquitaine voulut prévenir le
retour des musulmans d'Espagne en s'alliant à Munuza, gouverneur
berbère et musulman de la Septimanie. Munuza était en révolte contre
ses coreligionnaires d'Espagne. Eudes lui donna sa fille en mariage.
Mais Munuza fut tué en affrontant le gouverneur d'al-Andalus Abd
el-Rahman qui, dans la foulée, lança une expédition punitive contre les
Aquitains. Il engagea donc en 732 une double offensive en Aquitaine, du
côté de la Gascogne, et dans la vallée du Rhône.
Cette fois, le duc Eudes ne put les arrêter seul, et demanda à Charles
de venir à son aide. Le 19 octobre 732, les armées de Charles et du duc
réunies faisaient face à la razzia à Moussais, sur l'actuelle commune
de Vouneuil-sur-Vienne, entre Tours et Poitiers. Charles fit tout pour
éviter l'affrontement mais encouragea le pillage aux alentours, ce qui
eut pour double effet de saturer de butin les Sarrasins les rendant
moins mobiles et cupides. Après six jours d'observation, la bataille
s'engagea le 25 octobre et fut assez brève. Charles tua leur chef Abd
el-Rahman, ce qui décida les troupes sarrasines à prendre le chemin du
retour. Selon d'autres sources, Abd el-Rahman n'aurait pas été tué à la
bataille de Poitiers mais aurait simplement reflué vers ses bases
arrières de Narbonne. Poursuivi par les troupes franques de Charles
Martel, il aurait été tué et son armée exterminée à Loupchat au pied de
la falaise du Sangou, dans le Lot, en 732.
Selon certains auteurs, c'est suite à cette victoire que Charles fut
surnommé Martel, puisqu'il avait violemment écrasé les troupes
mahométanes, tel un marteau — le « marteau d'armes » étant aussi une
arme de combat. C'est seulement alors à cette occasion qu'il aurait
gagné le surnom de Martel.
Les troupes arabo-musulmanes ne sont pas pour autant battues sur tous
les fronts. Elles prennent Avignon et Arles en 735 puis attaquent la
Bourgogne. Beaucoup de seigneurs bourguignons, dont le duc Mauronte, «
pactisent » alors avec les Arabes mais Charles Martel parvint à les
refouler dans le sud de la vallée du Rhône en 736. La Provence s'était
déjà soulevée contre l'autorité de Pépin de Herstal et de Charles
Martel dans les années 714-716 avec le patrice Antenor.
En 737, Charles Martel reprend Avignon avec son frère Childebrand, mais
n'arrive pas à faire de même avec Narbonne. Il remporte une importante
victoire (bataille de la Berre) près de l'étang de Bages-Sigean, à
l'embouchure de la rivière Berre dans l'Aude contre les troupes
arabo-musulmanes d'Espagne d'Omar ben Chaled. Cette victoire permit
d'arrêter les incursions des musulmans au sud de la France et de
réduire la présence musulmane à Narbonne et à certaines forteresses de
Provence
En 739, il s'allie aux Lombards pour reprendre la Provence. Tous ceux
qui avaient alors collaboré avec les Sarrasins sont châtiés et leurs
biens donnés aux guerriers francs. Les Berbères ne possèdent alors plus
que Narbonne qui sera finalement prise en 759 par Pépin le Bref. Ces
batailles ont grandement contribué à unifier le royaume franc autour de
Charles Martel
A la mort du roi Thierry IV (737), Charles, fort de son très grand
pouvoir, décida de ne pas lui choisir de successeur, le rôle des
monarques mérovingiens étant devenu totalement insignifiant. Il prit
donc réellement le pouvoir du royaume franc, et régna donc ainsi en
toute illégalité jusqu'à sa mort.
À sa mort, son pouvoir fut partagé entre ses deux fils:
- Carloman obtient l'Austrasie, l'Alémanie et la Thuringe
- Pépin le Bref obtient la Neustrie, la Bourgogne et la Provence.
Son corps fut inhumé à Saint-Denis.
Bien qu'il n'obtint jamais le titre de roi, il eut malgré tout plus de
pouvoir que les souverains francs de l'époque, la dynastie
mérovingienne était déjà à ce moment en pleine décadence. Son pouvoir
marque les prémices de la lignée carolingienne, confirmée par le sacre
de Pépin le Bref le 28 juillet 754.
Charles Martel a épousé en premières noces
Chiltrude de THURGOVIE (667 - † 724), probablement robertienne, qui donne naissance à :
- Carloman (705/710 † 17 août 754), maire du palais d'Austrasie de 741 à 747, avant de se retirer au monastère du Mont-Cassin
- Pépin le Bref (v.715 † 768), maire des palais de Bourgogne, de Neustrie (en 741) et d'Austrasie (en 747), roi des Francs de 751 à 768,
- Hiltrude († 754), mariée en 741 à Odilon, duc de Bavière,
- probablement Landrade,
- probablement Aldanotes, mariée à Théodoric, comte d'Autun, et mère de Guillaume de Gellone.
Il épouse ensuite Chrotais, probable cousine de la précédente, sans que
l'on sache si elle est une épouse principale morte peu de temps après
ou une épouse secondaire. Chrotais donne le jour à un seul fils:
- Bernard († 787), abbé et comte de Saint-Quentin.
Il épouse ensuite en 725 Suanahilde de BAVIÈRE, issue de la maison bavaroise des Agilolfinges, qui donne naissance à:
- Griffon (726 † 753), comte du Mans.
- peut-être Aude de FRANCE épouse de Thierry d'AUTIN
Enfin, une concubine inconnue donne naissance à21 :
- Jérôme († ap.775), abbé de Saint-Quentin.
- Rémi († 771), évêque de Rouen.
Charles Martel
Gisant de Charles Martel dans la basilique de Saint-Denis
2°
Berthe (ou Bertrade) de LAON est la fille de
Caribert de LAON, Comte de Laon en 743-744 et de
Bertrade ou Gisèle de PRÜM.
3°
Gérold I de WINSCHAU (ou VINTZGAU) est le fis de
Hado de VINTZGAU, comte de Vintzgau (vers 695 - vers 754) et
Gerniu de SUÉVIE
4°
Emma d'ALÉMANIE est la fille de
Nébi D'ALÉMANIE (695 - 747) et de
Herswinde de SAXE (700)
5°
Isembart II d'ALTDORF est fils de
Engilbert II d'ALTDORF, comte d'Aldtorf, décédé en 772 et d'une
princesse d'ALÉMANIE, fille de
Huoching d'ALÉMANIE et de
Ragnetrude de BAVIÈRE
6° nous avons vu que
Wittekind I de SAXE est le fils de
Wermeking de SAXE (710 - 768), roi de Saxons et de
Gundelinde de RUGIE, princesse de Rugie
7°
Louis I de FRANCIE "le Pieux" est, comme nous l'avons vu, le fils de
Charles I de FRANCE "Charlemagne" et de
Hidegarde de VINTZGAU
8°
Ermengarde de HESBAYE est la fille de
Ingramm de HASPENGAU (735 - 778), comte de Haspengau et Hesbaye et de
Landrée d'HERBAUGES (775 - 778 à seulement 23 ans)
9°
Hugues II de TOURS est le fils de
Liutfrid II d'ALSACE, duc d'Alsace (745 - 802) et de
Hiltrude de WORMSGAU
10°
Ava de MORVOIS d'ALSACE est la fille de
Gérard I de PARIS (745 - 781), comte de Paris de 775 à 779 et de
Rotrude d'AUSTRASIE. Dont:
- notre Bégon de PARIS comte de Paris, comte de Toulouse et marquis de Septimanie (vers 755 - 28 octobre 816), père de:
•
Suzanne de PARIS, mère de:
--
Adalhard de PARIS, père de
--- Adélaïde de PARIS, épouse de Louis II de FRANCE, roi de France
- notre
Leuthard I de PARIS, père de:
•
Engeltrude de FÉZENSAC, mère de
-- Ermentrude d'ORLÉANS épouse de Charles II de FRANCE, roi de France
- notre
Ava de MORVOIS d'ALSACE
- Étienne de PARIS
11°
Conrad I de BOURGOGNE est le fils de
Welf d'ALTDORF (775 - 824), seigneur d'Altdorf et de Ravensburg en Bavière du IXe siècle et de
Heilwich de SAXE (vers 775 - 838)
Welf Ier d'Altdorf
12°
Adélaïde de TOURS est la fille de
Hugues II de TOURS et de
Ava de MORVOIS d'ALSACE que nous venons de voir
13°
Richilde de BOURGOGNE est la fille de
Boson de BOURGOGNE (800 - 855)
14°
Louis II d'ITALIE "le jeune"est le fils de
Lothaire I de GERMANIE et
Ermengarde de TOURS que nous retrouvons à nouveau. Il est donc frère de
Rortrude de FRANCIE et de
Lothaire II de LOTHARINGIE
15°
Judith de BAVIÈRE soeur de
Conrad I de BOURGOGNE est la fille de
Welf d'ALTDORF (775 - 824), seigneur d'Altdorf et de Ravensburg en Bavière du IXe siècle et de
Heilwich de SAXE (vers 775 - 838) que nous venons de voir
16°
Engelgtrude de FÉZENSAC est la fille de
Leuthard I de PARIS Comte de Fézensac († 811) et de
Grimeut d'ALSACE
17°
Suzanne de PARIS est la fille de
Bégon de PARIS comte de Paris, comte de Toulouse et marquis de Septimanie (vers 755 - 28 octobre 816) et de
Alpaïs... (vers 793 - 23 juillet 852)
18°
Guy II de NANTES est le fils de
Wido d'ALSACE comte d'Alsace
À la 38ème génération:
1°
Charles MARTEL est le fils illégitime de
Pépin II d'HÉRISTAL, Maire du Palais d'Austrasie Maire du Palais de Neustrie et de Bourgogne (635 - 16 décembre 714) et de
Alpaida ou Elfide ou Alpais...
Saint Hubert de Liège offre ses services à Pépin d'Héristal
Pépin d'HÉRISTAL sera également marié à Adéalïde de BRUYÈRE de SAXE (650 - 705) fille de Childebrand de BRUYÉRE
2°
Chiltrude de THURGOVIE est la fille de
Liévin de TRÈVES, évèque de Trèves (654 - 713) et de
Willigarde de BAVIÈRE (655)
3°
Caribert de LAON est le fils de
Bertrade de PRÜM ou Bertrade l'ancienne est connue par plusieurs actes :
Elle fait d'importantes donations de terres pour la fondation du
monastère de Prüm (721), pour le repos de ses fils décédés, en présence
de son fils survivant Caribert et de trois autres parents : Bernier,
Rolande et Thierry.
La même année, et toujours en présence de Caribert, elle fait une
donation de terres à l'abbaye d'Echternach, fondée en 697 par Irmina
d'Oeren.
4°
Bertrade ou Gisèle de PRÜM est la fille de
Hugobert d'AUSTRASIE, Prince Bavarois Sénéchal en 693 et, probablement, de
Irmina d'OEREN, Abesse d'Oeren de 698 à 706, ou à l'une de ses soeurs.
Elle est connue par l'acte de fondation de l'abbaye d'Echternach à
laquelle elle cède la moitié d'une villa qu'elle possédait dans cette
cité. L'autre moitié de la villa est ensuite cédée en 706 par
Plectrude, femme de Pépin de Herstal et fille du sénéchal Hugobert, qui
déclare la tenir de la succession de Théodard, fils du duc Théothar.
Les historiens s'accordent à penser que la villa d'Eternach avait été
antérieurement l'objet d'un partage entre le duc Théothar et son frère,
père d'Irmina. Ce père non nommé est identifié sur des considérations
onomastiques à saint Théodard, évêque de Maastricht de 662 à 6692.
Un autre acte, datant de 704 fait état de la donation à l'abbaye
d'Echternach, par la religieuse Immine et ses filles Attale et Rolande,
de biens situés à Bedelinga venant de leurs parents.
Traditionnellement, cette religieuse Immine est identifié à Irmine
Dans la mesure où
Hugobert d'AUSTRASIE est bien l'époux d'
Irmina d'OEREN, il est également le père de :
- Adèle, abbesse de Pfalzel, marié à Odon et mère d'Albéric et de Gerlinde, femme du duc Adalbert d'Alsace
- Regentrude, femme de Théodebert, duc de Bavière et mère du duc Hugobert de Bavière
- Rolande, peut-être épouse de Bernarius et ancêtre des Wilhelmides.
5°
Hado de VINTZGAU est le fils de
Agilulf I de VINTZGAU (vers 695 - vers 754)
6°
Nébi D'ALÉMANIE est le fils de
Huoching d'ALÉMANIE, Prince des Alamans (660 - 727) et de
Berthe de NEUSTRIE (676 - 742). Il est le demi-frère de
Chrodeline d'AQUITAINE, née d'un second mariage de
Berthe de NEUSTRIE avec
Norbert d'AQUITAINE
7°
Herswinde de SAXE est la fille de
Weybrecht de SAXE (675) et de
... d'ASCANIE (680) et la soeur de
Wermeking de SAXE
8°
Engilbert II d'ALTDORF est le fils de
Isembart d'ALTDORF comte d'Altdorf (†736)
9°
Wermeking de SAXE est le fils de
Weybrecht de SAXE (675) et de
? d'ASCANIE (680)
10°
Gundelinde de RUGIE est la fille de
Gundelhard de RUGIE, roi des Rugiens (700)
11°
Ingramm de HASPENGAU est le fils de
Robert I de HASPENGAU Duc de Haspengau, Comte de Wormsgau et d'Oberrheingau (710 - 764) et de
Williswinthe de WORMS (710); dont:
- Ingramm de HASPENGAU
- Robert de HASPENGAU (736)
- Lambert III de HASPENGAU (738)
- Hiltrude de HASPENGAU (750)
- notre Cancor de HASPENGAU
- Thuringbert de HASPENGAU
12°
Landrée d'HERBAUGES est la fille de
Garnier I d'HERBAUGES (732 - 794) et de
Landrée d'HASPENGAU (735)
13°
Liutfrid II d'ALSACE est le fils de
Luitfrid I d'ALSACE (715 - 767), duc d'Alsace et de
Hiltrudis... (705). Dont:
- Rhutard de NORDGAU, comte du pagus
septentrionalis qui comprend la plus grande partie de la Basse-Alsace
jusqu à la Lauter et de l’Ortenau, sur la rive droite du Rhin. Il
épouse Hirmensinde. Il est appelé duc comme fils de duc, selon la
courtoisie ordinaire de ces temps. Il fonde et dote plusieurs abbayes
surtout celles de Gengenbach et Schwarzach (Bade-Wurtemberg) et meurt
le 28 janvier 765, sans enfants, ce qui l’engage à léguer la marche
d’Ettenheim (Bade-Wurtemberg) à l’évêché de Strasbourg. Il est enterré
à Gengenbach, avec Hirmesinde, son épouse.
- Luitfrid II d'ALSACE (vers 745-800), comte de Sundgau
Gegenbach (RFA) où sont enterrés Luidfrid I D'Alsace et son épouse Hiltrudis
13°
Rortrude d'AUSTRASIE est la fille de
Carloman d'AUSTRASIE, moine (714 - 754)
14°
Welf d'ALTDORF est le fils de
Rothard d'ARGENGAU et de
Ermenane... Dont:
- notre Welf d'ALTDORF
- Raoul de BAVIÈRE
- Emma de BAVIÈRE
15°
Heilwich de SAXE est peut-être la fille de
Wittekind I de SAXE,
roi de Saxe (755 - 7 janvier 810), l'un des plus obstinés
opposants à la christianisation de son peuple, ce qui fait également de
lui l'un des principaux adversaires que Charlemagne rencontra durant
ses campagnes pour étendre le royaume des Francs. et de
Svatana de SAXE, duchesse de Saxe (vers 755). Dont:
- Hasala de SAXE (773)
- notre Wigbert de RINGELHEIM
- notre Heilwich de SAXE
D'un autre mariage avec
Geva de VESTFOLD, il aura:
- notre Wilpert I de SAXE (805 - 825)
Charlemagne obligeant les saxons à être baptisés
16°
Hugues II de TOURS est le fils de
Liutfrid II d'ALSACE, duc d'Alsace (745 - 802) et de
Hiltrude de WORMSGAU
17°
Ava de MORVOIS d'ALSACE est la fille de
Gérard I de PARIS (745 - 781), comte de Paris de 775 à 779 et de
Rotrude d'AUSTRASIE. Dont:
- notre Bégon de PARIS ,comte de Paris, comte de Toulouse et marquis de Septimanie (vers 755 - 28 octobre 816), père de:
• Suzanne de PARIS, mère de:
-- Adalhard de PARIS, père de Adélaïde de PARIS, épouse de Louis II de FRANCE, roi de France
- notre Leuthard I de PARIS, père de:
• Engeltrude de FÉZENSAC, mère de
-- Ermentrude d'ORLÉANS épouse de Charles II de FRANCE, roi de France
- notre Ava de MORVOIS d'ALSACE
- Étienne de PARIS
18°
Boson de BOURGOGNE (800 - 855) est le fils de
Boson de BOURGOGNE (770)
19°
Lothaire I de GERMANIE que nous retrouvons une fois de plus est le fils de
Louis I de FRANCE et
Ermengarde de HESBAYE
20°
Ermengarde de TOURS son épouse est de même la fille de
Hugues II de TOURS et de
Ava de MORVOIS d'ALSACE
21°
Leuthard de PARIS est le fils de
Gérard I de PARIS Comte de Paris (775-779) décédé en 779 et de
Rortrude d'AUSTRASIE
22°
Grimeut d'ALSACE est la fille de
Grimhilde de PARIS (755)
23°
Suzanne de PARIS, que nous avons déjà rencontrée est la fille de
Bégon de PARIS comte de Paris, comte de Toulouse et marquis de Septimanie et de
Alpaïs..
À la 39ème génération: (il y a de très nombreux doublons que je m'efforce de ne pas citer plusieurs fois):
d'après Wikipedia
1°
Pépin II d'HÉRISTAL est le fils de
Anségisel de METZ, Maire du Palais d'Austrasie (619 - 679)
Il est connu par les diplômes de son fils
Pépin le Jeune
qui se contente de le nommer, sans préciser ses rôles ni ses titres. En
727, le Liber Historiae Francorum confirme cette information. Il est
cité dans plusieurs actes des abbayes de Stavelot et Malmédy vers 648
parmi les fidèles du maire du palais Grimoald avec son frère Clodulf et
avec le qualificatif de domestique. C'est tout ce que mentionnent les
documents contemporains.
À la fin du viiie siècle, Paul Diacre, dans son Histoire des Lombards
le mentionne mais le nomme Anchises et le qualifie de major domus. Vers
805, les Annales Mettensespriores le qualifient de princeps. On
constate déjà la tendance des Carolingiens à glorifier leurs ancêtres
et à les rattacher aux Troyens (Anchise est le père d'Énée) et, à
travers ce lien, à la Rome Impériale. Le silence des sources
contemporaines permet d'affirmer qu'Ansegisel n'a jamais été ni maire
de palais ni prince, et les récits l'affirmant résultent soit d'une
volonté de surévaluer l'importance des ancêtres de Charlemagne, soit
d'une confusion avec Adalgisel, effectivement maire du palais à
l'époque considérée
Il épouse vers 643 ou 644
Sainte Begga de LANDEN (615 - 17 décembre 693)
, fille de
Pépin l'Ancien,
maire du palais d'Austrasie. Elle est la sœur de sainte Gertrude,
seconde abbesse de Nivelles, et de Grimoald, maire du palais
d'Austrasie. Les jeunes époux ont donné naissance:
- de manière certaine à Pépin le Jeune (v. 645 † 714), maire des palais d'Austrasie, de Neustrie et de Bourgogne ;
- hypothétiquement à Grimo, abbé de Corbie et archevêque de Rouen de
690 à 748, selon J. Laporte. Cette hypothèse part du principe que les
évêques qui se succèdent dans un même diocèse durant le Haut Moyen Âge
sont souvent apparenté. Or Griffo est précédé d'un Ansbert, parent
probable de Dode, son second successeur est saint Hugues petit-fils de
Pépin le Jeune. Cela place Grimo comme un parent des Arnulfinges. En
rapprochant le nom de Grimo à celui de Grimoald, on le place comme
parent des Pépinides. Chronologiquement, il ne peut alors qu'être fils
d'Ansegisel et de Begga. Mais ses conclusions ne sont pas toujours
acceptées, et J. Laporte semble confondre Griffo (ou Grippho,
archevêque de 695 à 713) avec Grimo, archevêque de 744 à 7486 ;
- hypothétiquement à Clotilde Dode, épouse du roi Thierry III, selon
Maurice Chaume. Cette hypothèse s'appuie sur la présence de prénoms
mérovingiens au sein de la famille de Caribert de Laon et considère
Bertrade de Prüm comme une fille de Thierry III et de Clotilde Dode.
Puis il constate que Pépin le Bref et son épouse Bertrade, fille de
Caribert, possédaient en commun deux propriétés à Rommersheim et à
Rheinbach et tenaient chacun leur moitié de leur père, ce qui suppose
un ancêtre commun proche. Une chronique tardive, celle d'Adémar de
Chabannes, au xie siècle, donne le roi Clotaire IV, fils probable de
Thierry III et de Dode, comme cousin de Charles Martel. Enfin, le nom
de Clotilde Dode est rapprochée de celui de sainte Dode, l'épouse de
saint Arnulf et la mère d'Anségisel.
Deux autres enfants ont été attribués à Ansegisel et à Begga, mais ces propositions sont depuis abandonnées.
Begga de landen
La Vita Beggae, rédigée au xie siècle raconte qu'
Ansegisel
est assassiné à Chèvremont (près de Liège) par un noble austrasien du
nom de Godin ou Gundoen qu'il aurait auparavant élevé comme son fils.
La date de cet évènement n'est pas mentionnée, mais elle est
postérieure à 648 (un acte des abbayes de Stavelot et Malmédy le
mentionne comme vivant) et antérieure à 691 (quand Begga, veuve, se
retire à Andenne), 680 (Pépin le Jeune est déjà l'un des principaux
chefs austrasiens) ou 669 (si l'on identifie le meurtrier à un Gundoen
qui devient alors duc en Austrasie). Ce Gundoen pourrait être apparenté
Otton, maire du palais d'Austrasie, prédécesseur et ennemi de Grimoald.
Christian Settipani voit ce meurtre comme un vengeance de la famille
d'Otton en réponse au meurtre d'Otton en 643, vengeance rendue possible
par la mort de Childebert l'Adopté en 662. Devenue veuve,
Begga fonde un monastère à Andenne en 691 et meurt deux ans plus tard.
2°
Liévin de TRÈVES est fils de
Guérin I de PARIS, Comte de Paris et de Thurgovie (630 - 677) et de
Gunza de THURINGE
3°
Willigarde de BAVIÈRE est fille de
Théodose V de BAVIÈRE (vers 625 - vers 718) et de
Regintrude d'AUSTRASIE
4°
Bertrade de PRÜM est peut-être la fille de
Hugobert d'AUSTRASIE, Prince Bavarois Sénéchal en 693 et, probablement, de
Irmina d'OEREN, Abesse d'Oeren de 698 à 706, ou à l'une de ses soeurs.
Elle est connue par l'acte de fondation de l'abbaye d'Echternach à
laquelle elle cède la moitié d'une villa qu'elle possédait dans cette
cité. L'autre moitié de la villa est ensuite cédée en 706 par
Plectrude, femme de Pépin de Herstal et fille du sénéchal Hugobert, qui
déclare la tenir de la succession de Théodard, fils du duc Théothar.
Les historiens s'accordent à penser que la villa d'Eternach avait été
antérieurement l'objet d'un partage entre le duc Théothar et son frère,
père d'Irmina. Ce père non nommé est identifié sur des considérations
onomastiques à saint Théodard, évêque de Maastricht de 662 à 6692.
Un autre acte, datant de 704 fait état de la donation à l'abbaye
d'Echternach, par la religieuse Immine et ses filles Attale et Rolande,
de biens situés à Bedelinga venant de leurs parents.
Traditionnellement, cette religieuse Immine est identifié à Irmine
Dans la mesure où
Hugobert d'AUSTRASIE est bien l'époux d'
Irmina d'OEREN, il est également le père de :
- Adèle, abbesse de Pfalzel, marié à Odon et mère d'Albéric et de Gerlinde, femme du duc Adalbert d'Alsace
- Regentrude, femme de Théodebert, duc de Bavière et mère du duc Hugobert de Bavière
- Rolande, peut-être épouse de Bernarius et ancêtre des Wilhelmides.
à moins que
Bertrade de PRÜM ne soit la fille de
Thierry III de FRANCE (5 - 691) Roi de Bourgogne en 670-673 et de Francs en 690-691et de
Clotilde Dode de METZ Reine de Bourgogne (650 - 699)
Bien que le Liber Historiae Francorum la nomme Clotilde, les chartes et
diplômes contemporains la nomment Chrotechildis ou Chrothildis, soit
Rothilde, ainsi que l'a montré Karl-August Eckardt. Quant au nom de
Doda, il apparaît dans la mention de leur sépulture : « Théodoric, roi
des F(rancs et) la reine Doda ». L'épitaphe précise également : « Le
roi Théodoric (…) repose ici, avec sa femme Doda »

Médaillon du portail des Marmoussets de l'abbatiale Saint-Ouen de Rouen représentant Ouen,
assis sur son lit de mort, face au roi Thierry III et la reine agenouillés
De ce mariage sont nés :
- Clovis IV (v. 678 † 695), roi des Francs,
- Childebert IV († 711), roi des Francs.
À ces deux enfants s'ajoutent de manière hypothétique deux autres enfants :
- Clotaire IV († 718), roi des Francs.
La question de la parenté entre Thierry III et Clotaire IV est assez
complexe, d'une part parce qu'aucun document contemporain ne la
précise, d'autre part parce que les quelques sources tardives qui la
mentionnent sont souvent contradictoires entre elles et avec les autres
données connues. Il semble cependant que, compte tenu de la restitution
des différentes confusions qui ont induit ces incohérences, Clotaire IV
soit le fils de Thierry III et de Clotilde Dode.
- Bertrade ou Gisèle de PRÜM, fondatrice de l'abbaye de Prüm et mère du comte Caribert de LAON.
5°
Huoching d'ALÉMANIE est le fils de
Gottfried d'ALÉMANIE, Duc des Alamans en Réthie, décédé en 707 et de
Ragnetrude de BAVIÈRE
6°
Isembart d'ALTDORF est le fils de
Engelibert I d'ALTDORF Comte d'Altdorf (†718)
7°
Robert I de HASPENGAU est le fils de
Landbert II de HASPENGAU (665 - 725) et de
Chrolinde de NEUSTRIE
8°
Williswinthe de WORMS est la fille de
Adlheim de WORMS
9°
Garnier I d'HERBAUGES est le fils de
Lambert I d'HERBAUGES (690), comte d'Herbauges et de
... d'ARTOIS (705)
10°
Luitfrid I D'ALSACE est fils de
Adalabert d'ALSACE, décédé en 722 et de
Gelindre... Il est le frère de
Sainte Odile de HOHENBOURG, patronne de l'Alsace (Obernay 662 - Hohenbourg 720)
Sainte Odile
11°
Carloman d'AUSTRASIE est le fils de
Charles MARTEL, Duc des Francs de 717 à 741 et de
Chiltrude de THURGOVIE (667 - 724). Il est le frère de
Pépin III de FRANCE et le demi-frère de
Aude de FRANCIE, épouse de
Thierry d'AUTUN
12°
Rothard d'ARGENGAU est le fils de
Hardrade d'ARGENGAU
13°
Wittekind I de SAXE est le fils de
Wermeking de SAXE (710 - 768) et de
Gundelinde de RUGIE, que nous avons déjà rencontrés
À la 40ème génération:
1°
Anségisel de METZ est le fils de
Saint Arnould de METZ,
né vers 582 à Lay-Saint-Christophe et mort probablement en 640 ou 641
au Saint-Mont de Saint-Amé, était le 29e évêque de Metz. Il gouverna
dans les faits avec Pépin de Landen le royaume d'Austrasie, puis devint
moine au Saint-Mont.
C’est le fondateur de la dynastie des Arnulfiens, alliée des Pépinides.
Père d’Ansegisel, aïeul de Pépin de Herstal, quadrisaïeul de l’empereur
Charlemagne, il est l'ancêtre de la dynastie carolingienne.
C'est un saint chrétien fêté localement le 18 juillet, saint patron des
brasseurs lorrains. En effet, peu de temps après sa mort, ses reliques
furent rapportées de Remiremont à Metz. Arrivées près de Champigneulles
(ou de Nossoncourt selon d'autres versions de la légende), les
personnes qui les rapportaient manquèrent de bière et prièrent saint
Arnoul afin d’avoir de quoi se restaurer. Leurs prières furent exaucées
lorsqu’ils retrouvèrent miraculeusement de la bière dans leurs tonneaux
vides.
On possède sur le saint, deux Vita Arnulfi, la première écrite peu de
temps après sa mort par un moine, la seconde par un certain Ummo au xe
siècle. D’après ce second texte, il est né sous Maurice Ier, dans la
villa Layum probablement Lay-Saint-Christophe près de Nancy. Sa
naissance remonterait donc entre 582 et 590. Il reçut l’enseignement
qui était alors en vigueur dans les familles aisées.
Il travaille ensuite au palais d’Austrasie auprès de Gundulf, son
grand-oncle, qui exerçait au poste de chef du palais et de conseiller
du roi. Puis il entre, pendant une douzaine d’années, au service du roi
Théodebert II dont il est un temps intendant des domaines royaux
Il songe à se retirer pour mener une vie ascétique mais sa famille parvient à le marier vers 610 à
Dode de SCHELDE avec qui il aura deux fils Chlodulf († 697) et
Ansegisel († av.679)
Clotaire II le nomme précepteur de son fils
Dagobert Ier, dernier grand
roi mérovingien. Il est domesticus, c’est-à-dire conseiller de
celui-ci. Lorsque Clotaire II nomma Arnoul évêque de Metz, son épouse
Dode de SCHELDE entra au couvent puisqu’un évêque ne peut être marié.
Saint Arnould de Metz
2°
Begga de LANDEN est la fille de
Pépin I de LANDEN (580 - 639), dit l'Ancien ou leVieux, Maire du Palais d'Austrasie.
Aucun document contemporain ne mentionne le nom de ses parents, et la
Vita Garitrudis abbatissae Nivialencis rédigée au viie siècle se borne
à dire que son origine est si illustre que nul en Europe n'ignore le
nom et la gloire de ses aïeux. Au xe siècle, la Genealogia regum
Francorum parle de « Carloman, maire du Palais d'Austrasie sous
Théodebert II [596-612] et père de Pépin », puis au xie siècle, la Vita
Pippini ducis le dit simplement fils d'un Carloman, sans plus de
précision. La documentation contemporaine permet de confirmer
l'inexistence d'un maire du palais nommé Carloman au début du viie
siècle. Les historiens sont partagés sur l'existence même de Carloman,
certains rejetant complètement l'information. Mais cette mention de
Carloman comme père de Pépin dans la Vita Pippini ducis n'apporte pas
de prétention particulière et semble être issue d'une autre source que
la Genealogia regum Francorum. De plus, à la naissance de Charles
Martel, le continuateur de Frédégaire, indique que son père Pépin de
Herstal le nomma d'un nom pris à sa propre langue, c'est-à-dire à sa
langue maternelle, ce qui indique que le prénom de Charles provient de
sa famille maternelle, donc celle de Pépin de Landen.
Quant à sa mère, elle reste inconnue des différentes sources tant
contemporaines qu'ultérieures. Cependant, on peut remarquer dans la
parenté proche de Pépin une certain nombre de porteurs de prénoms
agilolfinges. Il est en effet frère d'une Waldrade et père d'un
Grimoald et d'une Gertrude. Comme aucun document ne mentionne Pépin
comme un Agilolfinge, ce dernier ne peut être allié à cette famille que
par les femmes. Chronologiquement, le seul lien agnatique qui rende
compte de cette onomastique est que la mère de Pépin de Landen soit une
fille de Garibald, premier duc de Bavière, et de son épouse Waldrade,
veuve des rois Théodebald et de Clotaire Ier. Compte tenu de la
transmission du prénom Gertrude, qui est celui d'une probable nièce de
Garibald, à la fille de Pépin, il est possible que la mère de Pépin
portait ce prénom.
Il épouse
Itta-Idoberge d'AQUITAINE
(592 - 652) qui, selon les Annales Laubienses, écrites au xie siècle,
serait issue d'une famille sénatoriale d'Aquitaine, sœur de Modoald,
évêque de Trêves. De ce mariage sont nés :
- Grimoald, né vers 615, maire du palais d'Austrasie et assassiné en 657.
- Begga, morte vers 693, femme d'Ansegisel, ancêtre des Carolingiens, abbesse d'Andennes après son veuvage.
- Gertrude (v. 626 † 659), abbesse de Nivelles après la mort de sa mère
3°
Guérin I de PARIS est fils de
Bodilon de TRÈVES, (vers 590 - 643) Religieux au Mans en 643 (qui serait descendant de
Saint Liutwin, évêque de Trèves) et de
Sigrade
...
4°
Théodose V de BAVIÈRE est fils de
Théodose IV de BAVIÈRE et de
Fara de BAVIÈRE
5°
Regintrude d'AUSTRASIE est la fille de
Dagobert I de NEUSTRIE (le bon roi Dagobert!), roi d'Austrasie puis roi des Francs, né en 604 et décédé le 19 janvier 639 et de
Ragnetrude d'ARDENNES
Son règne nous est transmis par l'intermédiaire de la chronique de
Frédégaire rédigée au viie siècle, mais aussi par la Gesta Dagoberti
rédigée au ixe siècle au environ de 835 par Hilduin de Saint-Denis et
Hincmar de Reims.
À l'âge de neuf ans, il est atteint d'une entérite colique. Bertrude
l'envoie, avec son demi-frère Caribert, dans la villa royale de
Reuilly, à l'est de Paris. Il est instruit par des clercs qui lui
enseignent le latin et l'histoire. À dix ans, il apprend à monter à
cheval, pratique du sport et le maniement des armes. Il pratique
également comme passe-temps certaines activités manuelles comme
l'ébénisterie et la menuiserie. En 615, il rejoint la cour du roi son
père, avec qui il entretient des relations dictées par la raison
d'État, pour y suivre l'instruction de l'École du palais où il enrichit
ses connaissances politiques et administratives.
En 622, il siège au conseil du royaume, où il participe aux décisions
gouvernementales en étant consulté par son père et ses ministres. Il
recommande la prolifération des immunistes, octroyant un diplôme royal
d'immunité aux propriétaires de domaine, refusant l'accès au domaine à
toute personne extérieure autre que le roi afin de limiter le pouvoir
des Grands du royaume qui usurpent le pouvoir du roi pour exercer une
juridiction à ses dépens et accaparer des pouvoirs judiciaires ainsi
que des biens, taxes, capitations, récoltes... Il promeut également des
recommandations pour assurer une meilleure hiérarchisation seigneuriale
: un seigneur reçoit l'hommage d'un guerrier ou d'un chef qui prête
serment de fidélité et offre ses services en échange d'avantages et de
la protection du seigneur. Une protection spéciale et des devoirs
particuliers sont attribués à ceux qui se recommandent au roi. Les
leudes sont des recommandés qui placent leurs terres sous la protection
du roi et en échange de quoi, le roi leur en offre d'autres.
sceau de Dagobert
Il se consacre à l'amélioration du système judiciaire afin d'étendre
les compétences du roi par la mise en place de réformes. Le wergeld
(«prix de l’homme») pour une même catégorie sociale est pratiquement
équilibré, quelle que soit la naissance des hommes, les conditions de
l'état civil, de la famille, des successions s'uniformisent. En
conformité avec l'édit de 614, il impose que durant les jugements, un
évêque ou un clerc intervienne pendant les débats ou délibérations pour
réduire les injustices. Le comte du palais ou le clerc peuvent demander
la reconsidération des sentences et interjeter appel. Il pousse à la
périodicisation régulière des sessions, au maintien des jurys
populaires, à la désignation de conseillers-auditeurs compétents au
mandat de longue durée.
En matière fiscale, il ordonne la restauration du cadastre, le
versement annuel d'une redevance par les Grands. Les levées
exceptionnelles sont supprimées et le droit de gîte et d'hospitalité,
qui permet au roi et son escorte de bénéficier d'un hébergement et de
subsistance, n'est plus accablant et des dédommagements sont accordés
aux cités d'accueil. Les zones de stationnement et les relais des
armées doivent être dédommagées par les provinces ou le pays dans son
ensemble. Il encourage les comtes à rendre une justice moins intéressée
en accroissant les inspections, les modifications de sentences. Il
accorde des faveurs aux magistrats intègres. Il dote les comtes de
bénéfices personnels qu'ils tentent de rendre héréditaires.
En janvier 632, Caribert II meurt. La volonté d'autonomie en Aquitaine
est ébranlée par la mort du roi. Il est décidé que le duc Egina et
l'évêque de Toulouse assurent la gouvernance de l'Aquitaine accompagné
par l'évêque Didier de Cahors, qui dispense des conseils en cas de
problème, pendant la minorité de Chilpéric. Cependant, celui-ci meurt
quelques temps après, peut-être assassiné sur ordre de Dagobert. Le 8
avril 632, il récupère l'Aquitaine, reconstituant ainsi le royaume
franc tel qu'il était sous le règne de son père. Dès lors, il choisit
de quitter l'Austrasie, et de prendre Paris pour capitale, de par sa
position géographique au centre du royaume.
Dagobert reçoit le royaume Franc par les évêques et les grands de Burgondie. Bibliothèque municipale de Castres. xive siècle
Il se sépare ensuite de Pépin de Landen, tentant de recouvrer un peu du
pouvoir que son père avait laissé aller aux maires du palais. Il
choisit alors d'excellents conseillers tels que le chancelier Didier,
le référendaire (gardien du sceau royal) Dadon (canonisé sous le nom de
Saint Ouen) et l'orfèvre Eligius (futur saint Éloi). Avec leur aide, il
s'occupe en priorité des affaires intérieures du grand royaume des
Francs et son règne constitue une trêve heureuse dans l'anarchie
mérovingienne et apporte une paix relative, grâce à sa volonté
d'unifier le gouvernement du pays. Il entreprend un certain nombre de
réformes essentielles :
Il lutte contre les revendications autonomistes de certaines parties de
la noblesse, et continuant l'œuvre entreprise par Clotaire II, il
parvient à supprimer la pratique successorale dite de la «
patrimonialité » qui fut, à cause des mésententes de partage,
génératrice de nombreux conflits.
Il parvient aussi à réorganiser l'administration et la justice du
royaume, et prend l'initiative, sur les conseils de l'ancien orfèvre
Éloi, d'éliminer toute la fraude monétaire, en centralisant au palais
la frappe de la monnaie.
Il développe également l'éducation et les arts, et fait de nombreux
dons importants au clergé (il fonde entre autres l'abbaye de
Saint-Denis qui accueille son tombeau quelques années plus tard) : il
lui accorde un droit de foire où tous les ans à partir du 9 octobre,
jour de la saint Denis, le clergé peut organiser une foire pour
effectuer du commerce et prélever des taxes à la place du pouvoir
royal. Il aide Éloi à la fondation du monastère de Solignac, près de
Limoges, et celui de saint Martial, dans l'île de la cité à Paris. Il
accorde des privilèges d'immunité à Dadon, favorise le monastère de
Rebais et choisit Didier au siège épiscopal de Cahors. Il est en fait
le dernier roi mérovingien à diriger personnellement le regnum
francorum.
En 638 ou 639, Dagobert tombe malade d’un flux au ventre à
Épinay-sur-Seine; il recommande alors la reine Nanthilde et son fils
Clovis au maire du palais de Neustrie Aega. Il meurt quelques jours
après, un 19 janvier.
À sa mort, ses deux héritiers sont encore très jeunes : Sigebert a huit
ans et Clovis quatre ; l'unité de commandement disparaît et les luttes
et l'anarchie reprennent. Le pouvoir des maires du palais va
s'accroître au détriment des rois, car ils en profitent pour manipuler
les jeunes souverains et s'accaparer définitivement du pouvoir : c'est
le début de l'époque dite des Rois fainéants qui marquera la fin de la
dynastie mérovingienne.
6°
Hugobert d'AUSTRASIE est le fils de
Albéric d'AUSTRASIE et de
Adèle de TRÈVES.
7°
Irmina d'OEREN (si tant est qu'elle soit notre ancêtre) semble être la fille de
Saint Théodard d'OEREN, évêque de Maastricht de 662 à 669 et de
Ragenstrude de NEUSTRIE (632)...
... à moins qu'il ne faille retenir
Thierry III de FRANCE, fils de
Clovis II de FRANCE "le Fainéant" Roi de Neustrie - Roi de Francs de 640 à 657 (634 - 657) et de
Bathilde d'ASCANIE: Sainte Bathilde dont la ville de Chelles posséde encore les reliques; et
Clotilde Dode de METZ qui est la fille de
Angésisel de METZ et
Begga de LANDEN que nous avons déjà vus.
8°
Gottfried d'ALÉMANIE est le fils de
Leutharius d'ALÉMANIE († 675) et de
? de BURGONDIE
9°
Ragnetrude de BAVIÈRE est peut-être la fille de
Théodon ou Agilulf de BAVIÈRE et de
Gleisnod ...
10°
Landbert II de HASPENGAU pourrait être le fils du (très hypothétique)
Chrodobertus II de HASPENGAU et (pourquoi pas?) de
Théodorata de LOMBARDIE mais aucun historien sérieux ne l'affirmerait...
11°
Lambert I d'HERBAUGES est le fils de
Natier I d'HERBAUGES (660) comte d'Herbauges et de
? de WORMSGAU
12°
Adalabert d'ALSACE est le fils de
Etichon - Aldaric (ou Aldéric ou encore Aléaric) d'ALSACE
(décédé en 690), seigneur puissant, riche propriétaire, originaire du
pagus Attoariensis, la région autour de Dijon. Il s’installe à
Oberehnheim, dans une villa royale et la future ville se développe à
partir de cette demeure. C'est là qu'il rend la justice à ses vassaux.
Il est déjà un personnage influent au niveau politique et militaire en
Austrasie.
Le territoire que tient
Etichon-Aldaric d'Alsace
est plus réduit que celui du duc Boniface, son prédécesseur. Il est
situé à l’est des crêtes des Vosges, de l’abbaye de Surbourg, au sud de
la Sauer (rivière), jusqu’au sud de l’abbaye de Moutier-Grandval,
située dans le nord du Jura. Il inclut le Brisgau et une partie de la
plaine rhénane de l’autre côté du Rhin.
Les historiens du temps nous le représentent comme un homme droit,
sincère, libéral, ferme dans ses résolutions et véritablement chrétien,
même s’il a parfois un comportement dur et cruel.
Selon la légende, le duc Aldaric serait toutefois un homme ambitieux et
cruel, d'un caractère versatile. L'histoire l'accuse d'avoir fait
assassiner par ses soudards l'abbé Germain de Moutier-Grandval et
certains auteurs pensent même qu'il participa à la mort violente de
saint Léger, évêque d'Autun ainsi qu'à celle de saint Colomban.
Certains historiens et écrivains lui ont cependant donné le titre de Saint.

Saint Etichon - Aldaric d'ALSACE
Etichon-Adalric d'ALSACE se marie avec
Bérhésinde ou Berswinde
vers 655. Les parents de Berswinde ne sont pas connus, mais la
Chronicon Ebersheimense précise qu'elle est fille d'une sœur de saint
Léger, évêque d'Autun et qu'une de ses sœurs fut reine des Francs. La
seule reine qui peut correspondre est Chimnéchilde, femme de Sigebert
III, roi d'Austrasie. Ici s'arrêtent les certitudes concernant la
famille de Berswinde
Cette alliance augmente encore le crédit d'Adalric, il affirme sa
puissance locale au point d’être nommé par le roi Childéric II, duc
d'Alsace, en 662, succédant au duc Boniface.
Le roi lui adresse en 663, un second diplôme de donation pour l’abbaye de Munster.
Outre l'éclat de la naissance, on admire en elle une piété sincère, qui ne se démentira jamais. La femme d'
Adalric,
Berswinde,
est très chrétienne et ne profite de ses richesses que pour les
répandre dans le sein des pauvres. Chaque jour elle se retire dans la
partie la plus isolée de son palais, pour consacrer ses loisirs à la
lecture des livres saints et aux exercices de la piété.
Elle prie aussi pour avoir un enfant, et ce n’est qu’au bout de plusieurs années, en 662, que naît leur première fille,
Odile, qui est aveugle (Sainte Odile).
Etichon-Adalric d'ALSACE meurt le 20 février 689 en son château du Mont Sainte-Odile, où il est inhumé.
L’Alsace est en paix. Des moines, et leurs serfs défrichent les forêts.
Un pouvoir fort succède à une certaine instabilité. Le vieux duc a dû
lutter pour prendre le pouvoir et le transmettre. Certains disent qu’il
a changé au niveau caractère, du fait de sa foi chrétienne. Mais
n’est-ce pas plutôt la noblesse rhénane et l’Église locale qui ont
changé. Les comtes et les dignitaires sont, du fait du jeu des
alliances, ses proches. Odile, devenue sainte tout en conservant son
statut de grande Dame et son rang, va devenir un modèle pour la
noblesse rhénane et même occidentale au Moyen Âge.
À la 41ème génération:
1°
Saint Arnould de METZ est le fils, soit de
Bodogisel ou Borogisio d'AUSTRASIE, Patricien, ambassadeur à Byzance (562 - Carthage 589), soit de
Arnoald, évêque de Metz. Tout cela reste bien confus.
2°
Dode de SCHELDE est la fille de
Arnould de SCHELDE (550 - 611) et de
Oda de SOUABE (565)
3°
Pépin I de LANDEN est le fils de
Carloman (fils de
Charles VI de HASPENGAU et de
Itte de HAINAUT) et de
Amalaberge de THURINGE
4°
Bodilon de TRÈVES est fils de
... de TRÈVES et de
... de MEAUX
5°
Dagobert I de NEUSTRIE est le fils de
Clotaire II de NEUSTRIE, Roi de Neustrie, Roi des Francs (584 - 629).
La Neustrie, "Neustria", "Neustrasia" ou même "Neptrecus" dans les
chroniques latines qui en font connaître l'histoire, est le royaume
franc qui couvrait le nord-ouest de la France actuelle, et avait pour
capitale Soissons. Néanmoins, il semble que le terme de Neustrie ne
soit apparu qu'un siècle après la création du royaume.
Clotaire II
Âgé seulement de quelques mois, Clotaire II, fils de Chilpéric Ier,
hérite de la Neustrie à la mort de son père en 584. À la mort de
Thierry II de Bourgogne, en 613, Clotaire II récupère l'Austrasie et
devient ainsi roi des Francs qui récupère aussi l'Aquitaine.
Il épouse probablement
Bertrude de BURGONDIE (590 - 620).
Bien que ses origines soient inconnues, on sait que le puissant maire
du Palais Erchinoald était cousin du jeune roi Dagobert Ier par sa
mère, ce qui ferait de
Bertrude
une sœur de sainte Gerberge et une fille des nobles Richomer et sainte
Gertrude. On ignore cependant la filiation maternelle des fils du roi
Clotaire II, les princes
Dagobert Ier et
Caribert II, puisqu'on lui connait trois épouses différentes (Haldetrudis, Bertetrudis et Sichildis).
La Chronique du Pseudo-Frédégaire la prétend particulièrement aimée de
son mari et très honorée par les Francs. Elle précise par ailleurs que
la reine déjoua un complot qui prévoyait l'assassinat du roi Clotaire
et son remariage avec l'usurpateur régicide, un noble d'origine
burgonde.
Elle mourut la trente-cinquième année du règne de Clotaire II, ce qui tombe en 618 ou 619 dont les fils sont:
6°
Albéric d'AUSTRASIE est le fils de
Hugues d'AUSTRASIE
7°
Leutharius d'ALÉMANIE est le fils de
Usélinus ou Cuno d'ALÉMANIE Duc d'Alémanie
8°
Étichon Aléaric d'ALSACE est le fils de ce
Leutharius d'ALÉMANIE
À la 42ème génération:
1°
Bodogisel d'AUSTRASIE et fils de
Mummolin d'AUSTRASIE maire du palais de Neustrie en 566, ambassadeur à Constantinople en 585 (520 - 566) et de
Palatina d'ANGOULÈME (530), qui auront également:
- Babon d'AUSTRASIE, ambassadeur à Constantinople en 585
2°
Arnould de SCHELDE est le fils de
Ansbert de SCHELDE (523 - 570) et de
Bilichilde... (525)
3°
Carloman est fils de
Charles VI de HASPENGAU et de
Itte de HAINAUT. Encore une longue lignée, mais probablement plus ou moins mythique:
- Charles VI de HASPENGAU serait le fils de
Charles V de HASPENGAU et de
Astrapuis...
-- Charles V de HASPENGAU est fils de
Landon, Premier Maire du palais en Gaulle,
--- fils de
Charles IV de HASPENGAU,
---- fils de
Ansygius de HASPENGAU,
----- fils de
Toxander de HASPENGAU,
------ fils de
Martisiandos de HASPENGAU,
------- fils de
Arsatos de HASPENGAU,
-------- fils de
Vuéric de HASPENGAU,
--------- fils de
Godefroy II de HASPENGAU,
---------- fils de
Godard I de HASPENGAU,
----------- fils de
Octave de HASPENGAU,
------------ fils de
Julius de HASPENGAU,
------------- fils de
Charles III de HASPENGAU,
-------------- fils de
Priapus de HASPENGAU,
--------------- fils de
Charles II de HASPENGAU (et de
Suriente...),
---------------- fils de
Godefroy I des MENAPPES, Roi des Menappes,
----------------- fils de
Menappius des MENAPPES,
------------------ fils de
Charles des MENAPPES,
------------------- fils de
Heimdal des MENNAPES.
Ouf! si tout cela est vrai (ce dont je doute fort) on remonterait à la 63ème génération.
4° nous ne connaissons pas le nom du père de
Bodilon de TRÈVES mais savons qu'il est le petit-fils de fils de
Garnier I de TRÈVES
5° nous ne connaissons pas le nom de la mère de
Bodilon de TRÈVES mais savons qu'il est le petit-fils de
Gondoald de MEAUX. Là encore nous avons une (probablement mythique) longue ascendance
-
Gondoald de MEAUX serait le fils fils de
Agilvald de BAVIÈRE,
-- fils de
... de BURGONDIE (et de
Agilulf de BAVIÈRE),
--- fils de
Godogisel de BURGONDIE (450 - 500) et de
Théololine de BURGONDIE,
---- fils de
Gundéric de BURGONDIE (411 - 463) et de
Clothilde de WISIGOTHIE.
------
Gundéric de BURGONDIE est fils de
Gundicaire de BURGONDIE (385 - 436) et de
Childérama de FRANCE (392 - 446) et
Gundicaire de BURGONDIE est fils de
Gislahaire de BURGONDIE (360 - 411) et de
Dietlinde de GOTHIE
-------- enfin
Childérama de FRANCE est fille de
Sunnon de FRANCE et ... d'
OSTROGOTHIE
Nous ne savons pas précisément qui était
Clothilde de WISIGOTHIE. Pour Laurent Lamotte, elle serait la fille de
Athaulf de WISIGOTHIE (355 - 415) et de
Galla Placidia de ROME (389 - 450). Je cite, juste pour le plaisir.
Galla Placidia (à droite) et ses enfants
le mausolée de Galla Placidia à Ravennes
Or
Galla Placidia de ROME est la fille de
Théodose I,
dit "le Grand", empereur des romains (né à Cauca-Espagne en 347, d'une
famille aristocratique espagnole et décédé à Milan le 19 janvier 395)
et de l'impératrice
Galla Flavia de ROME. Elle serait donc la demi-sœur des empereurs Arcadius et Honorius.
l'empereur Théodose I
En 380, il adhéra au symbole de Nicée, devint l’ardent défenseur des
chrétiens et à Thessalonique, il publia l’édit (dit édit de
Thessalonique) suivant :
«Tous les
peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l’apôtre
Pierre, celle que reconnaissent Damase et Pierre d'Alexandrie,
c’est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit.»
Le christianisme devenait la religion prédominante. Il condamna
l’arianisme lors du second concile œcuménique de Constantinople en 381.
La répression fit sept mille à dix mille morts, selon les sources, ce
qui valut à Théodose d’être excommunié par l’évêque Ambroise de Milan.
Les victimes des massacres furent ici majoritairement des Romains et
les massacreurs d’anciens barbares, populations au sein desquelles
l’armée recrutait.
Pendant plusieurs mois, Théodose et Ambroise campèrent sur leurs
positions respectives. Puis Théodose, sentant que la sienne devenait
intenable, accepta de venir s’humilier publiquement devant Ambroise la
tête couverte de cendres pour obtenir sa réintégration dans l’Église.
C'est l’une des rares victoires de celle-ci sur le pouvoir temporel.
En 391, probablement sous l’influence de Ambroise de Milan, il supprima
les dernières manifestations du paganisme « officiel » dans l’Empire
(cependant, le culte survécut en clandestinité) ("Nemo se hostiis
polluat", Codex Theodosianus xvi.10.10). , fondant ainsi le deuxième
État chrétien (après l’Arménie, chrétienne depuis la première décennie
du ive siècle) et lui valut le titre de Grand.
En 394, il fut l’auteur du décret interdisant les Jeux olympiques
accusés de diffuser le paganisme (les jeux ne seront rétablis que 1502
ans plus tard en Grèce).
Théodose Iest le fils de
Theodosius Flavius Honorius,
Magister militum (général) exécuté à Carthage vers 375 pour des raisons
inconnues. Lui-même fils de Honorius et de Thermantia. Et
Galla Flavia de ROMEest la fille de
Valentinien I de ROME,
Empereur proclamé par l'armée de Nicée en 364, né à Cibals en 341 et
décédé à Bratislava - Slovaquie le 13 novembre 375, fils de
Gratien et de
Fausta, et de J
ustinia (330 - 388), fille de
Justus.
6°
Clotaire II de NEUSTRIE est le fils de
Chilpéric I de NEUSTRIE (536 584)
À la mort de Clotaire Ier, Chilpéric hérite de la plus petite partie du
royaume des Francs, dont une grande partie de l'Église est placée sous
l'autorité de Sigebert Ier, son demi-frère, lequel use de son pouvoir
sur les évêques des diocèses suffragants. Durant la quasi-totalité de
son règne, il tente d'accroître son domaine et combat ses demi-frères.
La mort de deux d'entre eux lui permet une expansion territoriale.
Chilpéric a été l'un des derniers rois mérovingiens à régner en
monarque absolu sur ses sujets, avant que le pouvoir ne s'effrite,
capté par une noblesse ambitieuse.
Les épidémies et les assassinats viennent quasiment à bout de sa descendance, mais un fils,
Clotaire,
lui naît in extremis avant qu'il ne soit assassiné à Chelles, à l'issue
d'une partie de chasse. Son royaume est alors sauvegardé par la volonté
de son épouse, la reine Frédégonde, et de son dernier demi-frère
Gontran, lesquels protègent le royaume pendant la minorité de son fils
Chilpéric I
et de
Frédégonde de CAMBRAI.
Elle fut d'abord probablement suivante de la reine Audevère, la première épouse du roi
Chilpéric Ier.
Jeune femme ambitieuse, elle séduisit le nouveau roi qui remarqua sa
beauté et en fit sa concubine. Frédégonde obtint de lui une promesse
secrète de mariage.
La légende raconte que Frédégonde, profitant que le roi soit parti se
battre en Saxe contre son frère Sigebert Ier, et espérant devenir reine
à la place d'Audevère, ait abusé de la naïveté de la reine en lui
faisant tenir elle-même son sixième enfant Chilsinde sur les fonts
baptismaux. La reine ignorait qu'en agissant de la sorte, elle
commettait une lourde faute aux yeux de l'Église. Devenue marraine de
son propre enfant et donc la commère de son mari, elle ne pouvait plus
partager sa couche avec le roi sous peine d'être accusée d'inceste.
Mais, désirant une aussi noble alliance que celle de son frère
Sigebert, roi d'Austrasie, qui avait épousé Brunehilde, fille
d'Athanagild, roi des Wisigoths, Chilpéric épousa en 566 Galswinthe,
sœur aînée de Brunehilde.
Frédégonde dissimula son dépit, pour frapper plus sûrement Galswinthe,
qu'on trouva un jour de 568 étranglée dans son lit. À cause du désir de
la reine Galswinthe, qui cherchait à s'enfuir pour retourner en
Espagne, menaçant le royaume de Neustrie, non seulement Chilpéric ne
prit aucune sanction contre Frédégonde, mais il l'épousa.
Pour apaiser la colère de la reine Brunehilde, son épouse, Sigebert
Ier, convoqua Chilpéric à une assemblée présidée par leur frère
Gontran, qui décida que les cités que Galswinthe avait reçues à titre
de domaine et de présent lors de son mariage, deviendraient
immédiatement la propriété de Brunehilde et de ses héritiers. Chilpéric
sembla se soumettre à la décision de ses frères pour gagner du temps,
mais il ne se résolut pas à la perte de ses bonnes villes.
Ce fut le début d'une guerre civile entre les deux familles. Grégoire
de Tours rapporte que dès lors, alternèrent attaques pour la reprise de
ces villes et périodes de paix entre Sigebert et Chilpéric qui se
déchiraient avec une extrême vigueur. Dans cette lutte, Sigebert avait
l'avantage. Mais alors qu'il avait réussi à enlever à son frère presque
toutes ses villes, il fut poignardé en 575 par les couteaux empoisonnés
de deux émissaires envoyés par Frédégonde.
Ce fut l'un des nombreux meurtres commandités par Frédégonde, qui
sévissait aussi bien dans le camp de son beau-frère que dans les rangs
neustriens, parmi les rivaux potentiels de son fils, le futur Clotaire
II, auquel elle voulait assurer le trône. Elle s'en prit notamment aux
fils que Chilpéric avait eus de ses premières unions (Mérovée, Clovis),
ainsi qu'à leur mère, Audovère († 580) et à leur sœur. En 586, elle
fit assassiner dans sa cathédrale l'évêque Prétextat de Rouen.
Ayant ainsi éliminé presque toute la famille royale, Frédégonde fut
soupçonnée du meurtre de son mari en 584. La redoutable reine exerça
alors la régence au nom de son fils Clotaire II, alors âgé de quatre
mois. Elle eut une très grande responsabilité dans l'affaiblissement de
la dynastie Mérovingienne. Elle dut demander la protection du roi de
Bourgogne son beau-frère Gontran, qu'elle tenta de faire assassiner. En
592, à la mort de Gontran, elle reprit la lutte contre la reine
d'Austrasie Brunehilde, femme de Sigebert Ier et sœur de Galswinthe.
Grégoire de Tours décrit Frédégonde comme une femme cruelle et la rend
personnellement responsable de la guerre qui déchira les Mérovingiens à
son époque :
«J'éprouve du dégoût à raconter la série des guerres
civiles qui ont ruiné les nations des Francs...»
Chilpéric I et Frédégonde
Chilpéric Ier et
Frédégonde sont les parents de :
- Rigonde (v. 569 † 589), fiancée au
prince wisigoth Réccared. Lorsque le convoi qui l'emmène en Espagne
apprend la mort de son père, son escorte pille les richesse du convoi
et l'abandonne. Elle se réfugie dans le palais de sa mère et se
débauche.
- Clodebert, mort de dysenterie en même temps que son frère Dagobert en 580.
- Samson, né vers 573, mort de dysenterie en 577.
- Dagobert, mort de dysenterie en même temps que son frère Clodebert en 580.
- Théoderic, né en 583, mort de dysenterie en 584.
- Clotaire II (584 † 629), roi de Neustrie, puis de tous les Francs
7°
Bertrude de BURGONDIE est probablement la fille de
Richomer de BURGONDIE, patrice de Burgondie (590 - 620)
Comme le dit Frédégaire, il est nommé patrice de Burgondie en 607 par
Thierry II, roi de Bourgogne, après que ce dernier aie éliminé Wolf.
On ignore ce qu'il est ensuite devenu. Après sa mort, son épouse
Gertrude se retire dans la vie religieuse et fonde l'abbaye d'Hamage
sur les conseils de saint Amand
iI épouse
sainte Gertrude de BAVIÈRE (ou d'Hamage), (570 - 649) probablement agilolfinge, qui donne naissance à :
- une fille, nommée Gerberge, mère de :
• Adalbald († 642), duc, marié à sainte Rictrude, abbesse de Marchiennes.
• Erchinoald († 658), maire du palais de Neustrie.
- probablement une fille,
Bertrude, mariée au roi
Clotaire II et mère de
Dagobert Ier, roi des Francs
Selon le Synopsis Franco Merovingicae, écrit à la fin du xiie siècle
par Andreas Silvius, moine de l'abbaye de Marchiennes, elle est fille
de
Theodebald, duc de Douai. Si l'existence de Theodebald et sa qualité
de duc ne sont pas remises en cause car n'apportant aucune prétention
généalogique, le qualificatif de « duc de Douai » est sérieusement mis
en doute.
Les prénoms de Theodebald, de Gertrude et Gerberge portée par une de
ses filles indiquent une appartenance aux Agilolfings.
Chronologiquement, Theodebald pourrait être un frère de Garibald,
premier duc de Bavière.
Sainte Gertrude de Bavière
Veuve, Gertrude se retire dans la vie religieuse et fonde l'abbaye
d'Hamage sur les conseils de saint Amand. Elle meurt le 6 décembre 649
et son arrière-petite-fille sainte Eusébie (v. 636 † 16 mars 689) lui
succède comme abbesse. Ses reliques sont transférées à Marchiennes le
28 octobre 686 ou 691
7°
Usélinus ou Cuno d'ALÉMANIE est le fils de
Luifrid I d'ALÉMANIE
À la 43ème génération:
1°
Palatina d'ANGOULÈME est la fille de
Maurillon d'ANGOULÈME (500) et de
... de THURINGE (510), elle-même fille de
Baldéric de THURINGE (480), fils de
Basin de THURINGE (450) et de
Menia...
2°
Garnier I de TRÈVES descendrait, d'après certains, de
Boson de HIGGS
dit "le Massif", seigneur de Genève et du Cern (1er avril 125 ou 126).
Quoique l'existence de ce personnage ait été formellement confirmée par
de récentes recherches, il est,
à mon avis, bien difficile d'accepter cette filiation qui reste encore
très hypothétique.
3°
Chilpéric I de NEUSTRIE est le fils de
Clotaire I de SOISSONS "le Vieux" (décédé le 10 novembre 561), ce qui signifie «Armée de gloire» en vieux haut-allemand. Il est le cinquième fils de
Clovis I de FRANCE, le quatrième des quatre de
Clotilde de BURGONDIE.
- Roi de Metz de 555 à 561
- Roi de Soissons de 511 à 561, pendant plus de cinquante ans.
- Roi d'Orléans de 524 à 561
- Co-roi de Burgondie avec son frère Childebert de 534 à 558
- Roi de Paris et des Burgondes de 558 à 561
Clotaire partage le royaume des
Francs, avec ses trois frères : Thierry Ier, Clodomir et Childebert
Ier, après la mort de son père survenue le 27 novembre 511.
d'après Wikipedia
En raison du droit de la mère (Mutterrecht), les différentes reines se
voient accordées pour leurs fils une portion de royaume en tenant « la
balance égale ». Clovis ayant eu deux épouses, le royaume est divisé en
deux. Alors que l'aîné, Thierry, fils de la première épouse, est
largement avantagé, Clotaire partage la deuxième moitié du royaume de
Clovis avec ses deux autres frères. Son royaume se compose de deux
blocs, l'un en Gaule belgique, correspondant au royaume Saliens où il
établit sa capitale à Soissons et qui comprend les diocèses d'Amiens,
d'Arras, de Saint-Quentin et de Tournai, l'autre en Gaule aquitaine
comprenant les diocèses d'Agen, Bazas et Périgueux
À la fin de son règne et après de nombreuses guerres (guerre contre les
burgondes 523 - 526, campagne de Thuringe 531, partage du royaume
d'Orléans 532, invasion du royaume Burgonde 534, invasion échouée de
l'Hispanie wisigothique 542, attachement du royaume de Metz 555,
pacification des Saxons, mise sous tutelle de l'Auvergne) puis la mort
sans descendance de Childebert, le royaume franc est à son apogée,
couvrant toute la Gaule (à l'exception de la Septimanie) et une partie
de l'Allemagne actuelle. Il meurt à la fin de l'année 561 laissant son
royaume à ses quatre fils qui allèrent l'enterrer à Soissons, dans la
basilique Sainte-Marie qu'il avait commencé à faire construire sur le
tombeau de saint Médard.
On lui prête ces dernières paroles sur son lit de mort :
«Hélas ! Quel est donc ce Roi du Ciel
qui fait mourir ainsi les plus puissants Rois de la Terre! Comme il
n'est pas mortel, il est sans comparaison, meilleur que le plus grand
prince de la Terre ; s'il est donc meilleur, il est plus puissant, et
s'il est plus puissant, il est miséricordieux ; car il ne disperse en
la vengeance de ceux qui l'ont desservi, ainsi que font maints mortels
princes.» — Grégoire de Tours, Histoires, livre IV
Clotaire I de Soissons
Selon Grégoire de Tours,
« Le roi Clotaire
a eu sept fils de diverses femmes, à savoir : d’Ingonde il eut
Gonthier, Childéric, Charibert, Gontran, Sigebert, et une fille, nommé
Closinde ; d’Arnegonde, sœur d’Ingonde, il eut Chilpéric ; et de
Chunsine, il eut Chramne »
Vers 516, à environ vingt ans, il épouse Ingonde qui doit être une esclave du domaine royal. Elle lui donne pour fils:
- Gonthier vers 517,
- Childéric vers 518,
- Caribert vers 519,
- Gontran vers 528
- et Sigebert en 535.
- Ils ont également une fille nommé Chlodosinde. Sa mort survient bien au-delà de l'année 536.
Clotaire se marie également avec Chunsine, probablement sa deuxième reine avec qui elle a un fils nommé:
- Chramne entre 520 et 540.
En 524, il épouse la reine franque Gondioque, veuve de son frère aîné Clodomir.
Entre 525 et 527, il épouse
Arnegonde (de THURINGE ?) qui lui donne un fils,
En 538, il se marie avec la princesse thuringienne Radegonde dont il n'aura aucun enfant.
En 555, il épouse enfin la princesse lombarde Vuldetrade, veuve de son petit-neveu Theodebald. Elle est ensuite répudiée.
Une femme, qui était d'un rang plutôt aisé, présente son fils nommé
Gondovald, né à la fin des années 540 ou au début des années 550, comme
un fils de Clotaire. Clotaire
«ayant semé des enfants dans toute la Gaule», il s'agit là d'une
«affirmation aussi plausible qu'invérifiable»
car si la mère le certifie, Clotaire lui-même doute de cet enfant. Il
reçoit une éducation littéraire et se laisse pousser les cheveux, signe
de son appartenance royale. Sa mère l'amène à la cour du roi Childebert
Ier à qui elle certifie qu'il s'agit de son neveu. Childebert, n'ayant
pas de descendant mâle, accepte de le garder à ses côtés mais Clotaire
le réclame. Il refuse cependant de le reconnaître comme son fils et le
fait tondre préférant le garder en vie au cas où Gondovald serait
vraiment son fils.
4°
Frédégonde de CAMBRAI serait née à Haucourt (Pas-de-Calais, entre Arras et Cambrai) dans une famille de petite noblesse.
5°
Ricomer de BURGONDIE est fils de
Betton de REIMS (535) et de
Austregilde d'ORLÉANS (540)
6°
sainte Gertrude de BAVIÈRE (ou d'Hamage) est la fille de
Théobald de BAVIÈRE (545), fils de
Agivald de BAVIÈRE (515), fils de
Agilulf de BAVIÈRE (490) et de ...
de BURGONDIE (490), elle-même fille de
Godogisel de BURGONDIE (450 - 500) et de
Théodoline de BURGONDIE etc. nous avons déjà vu cette branche hypothétique à la génération précédente.
7°
Luifrid I d'ALÉMANIE est le fils de
Leutharius I d'ALÉMANIE
À la 44ème génération:
1°
Clotaire I de SOISSONS est le cinquième fils de
Clovis de FRANCIE (celui du fameux vase de Soissons) roi de France (Tournay 466 - Paris 27 novembre 511), le quatrième des quatre de
Clotilde de BURGONDIE.
Clovis est roi des Francs saliens, puis roi de tous les Francs de 481 à 511.
Issu de la dynastie des Mérovingiens, il est le fils de
Childéric Ier, roi des Francs saliens de Tournai, et de la reine
Basine de Thuringe.
Brillant chef militaire, il accroît considérablement le territoire du
petit royaume des Francs saliens dont il hérite à la mort de son père
pour unifier une grande partie des royaumes francs et annexer les
territoires des Wisigoths dans le sud de la Gaule.
Le règne de Clovis est connu à travers la description qu'en fit
l'évêque gallo-romain Grégoire de Tours, et dont l'Histoire des Francs,
est riche d'enseignements, bien que ce texte semble essentiellement à
visée édifiante.
Clovis fut considéré dans l'historiographie comme un des personnages
historiques les plus importants de l'histoire de France ; le courant
républicain en fit le premier roi de ce qui était devenu la France à
partir du xiiie siècle, et la tradition monarchiste vit en lui le
premier roi chrétien du royaume des Francs.
L'évêque de Reims, le futur saint Remi, cherche alors probablement la
protection d'une autorité forte pour son peuple, et écrit à Clovis dès
son avènement. Les contacts sont nombreux entre le roi et l'évêque, ce
dernier incitant d'abord Clovis à protéger les Chrétiens présents sur
son territoire. Grâce à son charisme et peut-être en raison de
l'autorité dont lui-même jouit, Remi sait se faire respecter de Clovis
et lui sert même de conseiller.
Saint Remy et Clovis Ier. Jacobus de Voragine, Legenda aurea, xive siècle.
À la suite d'ambassades répétées auprès du roi Gondebaud, Clovis choisit de prendre pour épouse
Clotilde de BURGONDIE,
une princesse catholique de haut lignage, fille du roi des Burgondes
Chilpéric II et de la reine Carétène (ce peuple voisin des Francs était
établi dans les actuels Dauphiné et Savoie).
Le mariage qui a lieu à Soissons en 492ou en 493 concrétise le pacte de
non-agression avec les rois burgondes. En choisissant une descendante
du roi Athanaric de la dynastie des Balthes, Clovis se marie avec une
épouse de premier rang qui lui assure un mariage hypergamique, lui
permettant de hisser les Francs au rang de grande puissance.
Fille du roi burgonde
Chilpéric II,
frère de Gondebaud, Clotilde semble avoir été épargnée du massacre de
sa famille orchestré par son oncle paternel dans les environs des
années 480/485. Grégoire de Tours, qui rapporte cet évènement, précise
en effet que Gondebaud assassina son frère et fit jeter son épouse dans
le Rhône avec une pierre attachée au cou, avant de recueillir ses deux
nièces Chrona et Chlothilde dans son propre palais. L'anecdote serait
ensuite reprise par le Liber Historiae Francorum qui en exagéra la
portée tragique et inventa pour l'occasion deux autres fils, décapités
par l'oncle régicide.
Quoi qu'il en soit, Clothilde reçut à la cour burgonde de Gondebaud une
éducation non seulement soignée mais aussi chrétienne, sans doute
transmise par la reine chrétienne
Carétène que l'on pense épouse de Gondebaud.
Statue de sainte Clotilde à Notre-Dame de Corbeil, xiie siècle.
Dès lors, selon Grégoire de Tours, Clotilde fait tout pour convaincre
son époux de se convertir au catholicisme. Mais Clovis est réticent :
il doute de l'existence d'un Dieu unique ; la mort en bas âge de son
premier fils baptisé, Ingomer, ne fait d'ailleurs qu'accentuer cette
méfiance. D'autre part, en acceptant de se convertir, il craint de
perdre le soutien de son peuple, encore païen : comme la plupart des
Germains, ceux-ci considèrent que le roi, chef de guerre, ne vaut que
par la faveur que les dieux lui accordent au combat. S'ils se
convertissent, les Germains deviennent plutôt ariens, le rejet du dogme
de la Trinité favorisant en quelque sorte le maintien du roi élu de
Dieu et chef de l'Église.
Néanmoins, Clovis a plus que tout besoin du soutien du clergé
gallo-romain, car ce dernier représente la population gauloise. Les
évêques, à qui échoit le premier rôle dans les cités depuis que se sont
effacées les autorités civiles, demeurent les réels maîtres des cadres
du pouvoir antique en Gaule. C'est-à-dire également des zones où se
concentrait encore la richesse. Cependant, même l'Église a du mal à
maintenir sa cohérence : évêques exilés ou non remplacés en territoires
wisigoths, successions papales difficiles à Rome, mésentente entre
catholiques pro-wisigoths (par réalisme) et pro-francs (Remi de Reims,
Geneviève de Paris...), etc.
C'est en « la quinzième année de son règne », c'est-à-dire en 496, qu'a
lieu la bataille de Tolbiac (Zülpich près de Cologne) contre les
Alamans, Clovis portant secours aux Francs rhénans dont le roi Sigebert
a été blessé au genou. D'après Grégoire de Tours, ne sachant plus à
quel dieu païen se vouer et son armée étant sur le point d'être
vaincue, Clovis prie alors le Christ et lui promet de se convertir si
«Jésus que sa femme Clotilde proclame fils de Dieu vivant»
lui accordait la victoire. Il s'agit de la même promesse que fit
l'empereur romain Constantin en 312 lors de la Bataille du pont Milvius.
Au cœur de la bataille, alors que Clovis est encerclé et va être pris,
le chef alaman est tué d'une flèche ou d'un coup de hache, ce qui met
son armée en déroute. La victoire est à Clovis et au dieu des
chrétiens. Une hypothèse veut que la bataille ait eu lieu en 506 à
cause d'une lettre de Théodoric envoyée fin 506 ou début 507 à Clovis
où il est mentionné la victoire de Clovis sur les Alamans que Théodoric
a pris sous sa protection, la mort de leur roi, et leur fuite en
Rhétie. Il est aussi possible qu'il y ait eu deux batailles contre les
Alamans, l'une en 496 et l'autre en 506, où à chaque fois, leur roi
périt au combat. Cette victoire permet au royaume de Clovis de
s'étendre jusqu'à la Haute-Rhénanie.
Selon d'autres sources, Tolbiac n'aurait été qu'une étape et
l'illumination finale de Clovis aurait en fait eu lieu lors de la
visite au tombeau de Martin de Tours.
Toujours est-il que lors de Noël d'une année comprise entre 496 et 506,
peut-être en 499 , Clovis passe à la phase des demandeurs (competentes)
et reçoit alors le baptême avec 3 000 guerriers — les baptêmes
collectifs étant alors une pratique courante — des mains de saint Remi,
l'évêque de Reims, le 25 décembre. Ce chiffre est cependant sujet à
caution et l'onction post-baptismale est certainement exclue : il
aurait été difficile pour l'évêque de répandre du chrême, un mélange
d'huile d'olive et de résine aromatique, sur le front de 3 000
personnes. Ce baptême est demeuré un évènement significatif dans
l'histoire de France : à partir d'Henri Ier tous les rois de France,
sauf Louis VI, Henri IV et Louis XVIII, sont par la suite sacrés dans
la cathédrale de Reims jusqu'au roi Charles X, en 1825. Mais, le sacre
de Charles X en 1825 apparaît comme un retour symbolique et
réactionnaire à l'ancien ordre des choses, à une époque où peu de gens
croient encore aux vertus du rite.
Le baptême de Clovis par saint Remy
avec le miracle de la Sainte Ampoule. Plaque de reliure en ivoire,
Reims, dernier quart du ixe siècle. Amiens, musée de Picardie.
Clovis meurt à Paris le 27 novembre 5111, âgé de 45 ans.
Selon la tradition, il aurait été inhumé dans la basilique des
Saints-Apôtres (saint Pierre et saint Paul), future église
Sainte-Geneviève, qu'il avait fait construire sur le tombeau même de la
sainte tutélaire de la cité, à l'emplacement de l'actuelle rue Clovis
(rue qui sépare l'église Saint-Étienne-du-Mont du lycée Henri-IV).
À la mort de Clovis,
Clotilde se retira à Saint-Martin de Tours mais continua vraisemblablement à influencer ses trois fils : Clodomir, Childebert et
Clotaire.
Femme politique, elle les amena à monter une expédition contre le
royaume burgonde des fils de Gondebaud, vraisemblablement pour venger
ses parents assassinés (selon Grégoire de Tours). Suite à cette guerre,
son fils Clodomir fut tué à la bataille de Vézeronce. Elle tenta de
protéger les trois fils de Clodomir, mais ne put sauver que Clodoald,
le futur saint Cloud, tandis que les deux autres étaient massacrés par
leurs oncles.
Pour secourir sa fille envoyée en Espagne dès 511 (et également
prénommée Clotilde), elle poussa Childebert à attaquer le mari de
celle-ci, le roi wisigoth Amalaric qui la maltraitait. À Tours, elle
imposa des évêques burgondes réfugiés auprès d'elle.
Par ailleurs très pieuse, elle fit ériger un monastère (aux Andelys),
agrandir Saint-Pierre de Reims, reconstruire les Saints-Apôtres de
Rouen et fut associée à la construction à Paris du monastère des
Saints-Apôtres, devenu l'abbaye Sainte-Geneviève (actuel lycée
Henri-IV).
Elle termina ses jours dans la piété, auprès du tombeau de saint
Martin, à Tours où elle mourut, le 3 juin 545. Elle fut enterrée à
Paris aux côtés de son époux Clovis, dans le monastère des
Saints-Apôtres qu'elle avait contribué à fonder. Elle est vénérée comme
sainte : l'Église orthodoxe la fête le 3 juin (dies natalis) et
l'Église catholique le 4 juin.
l'actuelle abbaye Sain-Ouen de Rouen, où ont été enterrés Clovis et Clotilde
À la 45ème génération:
1°
Clovis de FRANCIE est le fils de
Childéric I de FRANCIE Roi des Fransc Saliens de 448 à 457, lui-même fils de
Mérovée et, dit la tradition, de
Basine de COLOGNE
Anneau sigillaire trouvé dans la tombe du roi Childéric à Tournai en 16531.BnF, Paris.
Grégoire de Tours fait apparaître pour la première fois
Childéric I de FRANCIE
dans les sources en 45715. Cette année là, Childéric, qui déshonorait
les femmes de ses sujets, attira à lui la colère de son peuple qui le
détrôna. Il se réfugia en Thuringe pendant huit ans, probablement à
partir de 451. Une fois auprès du roi Basin, il séduisit la femme de
son hôte, Basine, qu'il ramena avec lui dans sa province une fois le
calme revenu. Les Francs le réclamaient à nouveau sur le trône. Le roi
épousa Basine. De ce mariage naquit Clovis Ier.
Cette partie du récit de Grégoire de Tours semble s'apparenter
cependant aux récits populaires et légendaires qu'il mêle à ses récits.
L'interpréter de manière historique est délicat, même s'il existait un
roi Basin en Thuringe à cette époque, et que la tradition donne à la
mère de Clovis le nom de Basine.
Comme de nombreux autres chefs barbares, si Childéric était franc, il
œuvrait surtout pour la défense de l'Empire romain. La lettre de saint
Remi à Clovis disait :
«Une grande
rumeur parvient à l'instant de nous. Vous venez de prendre en main
l'administration de la Belgique seconde. Ce n'est pas une nouveauté que
vous commenciez à être ce que vos parents ont été». Cette phrase
démontre bien que Childéric occupait une place réellement importante
dans la société romaine en tant que responsable militaire et civil d'au
moins une province romaine, la Belgique seconde. Général romain, il a
été inhumé avec les insignes correspondant à sa fonction : la fibule
cruciforme en or retrouvée dans sa tombe, distinction certainement
reçue de l'Empereur, tout comme le paludamentum, le manteau des
généraux romains, qu'on observe sur l'image de son anneau sigillaire.
Il s'illustrera lors de la bataille d'Orléans (463) contre les
Wisigoths, puis lors de la bataille d'Angers en 469 face aux Saxons. En
465, Childéric Ier fait le siège de Lutèce et s'en empare malgré le
dévouement de Sainte Geneviève qui parvient à ravitailler plusieurs
fois les assiégés.
Après une alliance (fœdus) scellée avec Odoacre, reconnu roi d'Italie
par l'empereur d'Orient Zenon, Childéric part soumettre les Alamans qui
avaient envahi l'Italie du Nord, en passant par le Splügen et
Bellinzona. Par ce geste, il montre qu'il reste fidèle à l'empire quoi
qu'il arrive. Childéric, à en croire Grégoire de Tours, prendrait ainsi
une dimension européenne.
Sa mort est classiquement datée de 481 ou de 482. Le 27 mai 1653, un
ouvrier qui travaillait à la démolition d'une maison longeant le
cimetière de l'église Saint-Brice de Tournai mit au jour un caveau
contenant de nombreux objets précieux : une épée d'apparat, un bracelet
torse, des bijoux d'or et d'émail cloisonné avec des grenats, des
pièces d'or, une tête de taureau en or et un anneau portant
l'inscription CHILDERICI REGIS (« du roi Childéric »), qui permit
d'identifier la tombe. On découvrit également 300 abeilles d'or, que
l'on prit d'abord pour des fleurs de lis puis pour des cigales. Le
trésor de Childéric, avec 80 kg d'objets en or, fut volé à la
Bibliothèque royale dans la nuit du 5 au 6 novembre 1831, et l'or
refondu. On ne retrouva que quelques pièces (dont deux abeilles) dans
la Seine, où on les avait jetées. Il ne subsiste aujourd'hui du trésor
que les belles gravures qui en ont été dressées lors de sa découverte,
et par quelques facsimilés que les Habsbourg avaient fait fabriquer.
Abeilles en or retrouvées dans la tombe du roi Childéric Ier

tombes de chevaux retrouvée à proximité de celle de Childéric Ier
Nous ne remonterons pas plus avant, même si cela nous amène à renoncer
à quelques filiations prestigieuses, mais trop imprécises pour pouvoir
être retenues sérieusement. J'ai tout de même retenu la filiation de
Clothilde de WISIGOTHIE, pour le plaisir d'avoir dans nos ancêtres un empereur romain; mais sous toutes réserves...
* * * * * * *
* * * * *
* * *
*
En guise de conclusion
Tout le monde, dit-on, descend d'un roi et d'un pendu. La
généalogie de mes ancêtres est une parfaite illustration de ce dicton.
Mais je pense que la lecture de cette page vous a amplement convaincu
de la dureté des moeurs du haut-moyen-âge: nos ancêtres se sont
allègrement massacrés. C'est comme ça...
Herbert II de Vermandois pendu sur ordre de Louis IV d'Outremer
Les statisticiens nous disent également que pratiquement tous les européens de l'ouest descendent d'un couple mérovingien:
Saint Arnould de METZ (582 - 641) sosa 127 102 075 079 168, fêté le 18 juillet et
Sainte Dode-Ferreol de SCHELDE
(590) qui se trouvent dans notre arbre. Mais avouez qu'il est autrement
gratifiant de pouvoir remonter, génération après génération, juqu'à ces
illustres ancêtres, plutôt que de devoir se contenter d'un vague
affirmation.
Bien entendu, nul n'est jamais sûr à 100% de ses ascendants. Même en
s'en tenant à ses ancêtres "officiels" on trouve vite des incertitudes,
des homonomies, des "à peu près" propres à briser une chaîne, sans parler des naissances illégitimes inavouées. Pour ma
part, je m'en suis efforcé de m'en tenir, dans la mesure du possible, à des filiations "généralement
acceptées", coupant sans état d'âme les branches hypothétiques ou peu
sûres. Les très nombreux liens de cette page, qui se réfèrent presque
tous à l'encyclopédie Wikipedia sont un gage de sérieux. Quelques uns se réfèrent également à une
généalogie québecquoise participative mais qui me semble peu fiable car elle ne donne pas ses sources et me paraître être, pour le moins, "optimiste".